C’est désormais une tradition : tous les deux ans, les diocèses francophones invitent les prêtres récemment arrivés en Belgique à une session interdiocésaine de deux jours.
Cette session a pour propos de signifier notre accueil et de donner à ces prêtres quelques clés pour comprendre la société dans laquelle ils vont exercer leur ministère. Elle aurait dû se dérouler il y a un an, mais pandémie oblige, c’est seulement maintenant que nous avons pu l’organiser. De dimanche soir à mardi, 55 prêtres d’une quinzaine de nationalités se sont retrouvés à Beauraing, avec les vicaires généraux et d’autres prêtres déjà anciens en Belgique qui ont partagé leur expérience.
Ce qui étonne, ce qui déçoit, ce qui émerveille quand on arrive en Belgique… Mais encore, pourquoi si peu de monde dans les églises ? Comment expliquer cette sécularisation qui marque la société occidentale ? Et puis comment vivre son ministère en Belgique ? Vivre la collaboration ? M’inculturer ? Voilà quelques-unes des questions qui ont traversé ces journées passionnantes.
Nous avançons de manière féconde quand nous accueillons nos différences et que nous sommes prêts à jouer le jeu du dialogue et de la confiance. Car tous, autochtones comme prêtres venus d’autres pays, veulent se mettre au service de la mission de l’Eglise en Belgique. Un famuex défi aujourd’hui. Mais, comme l’écrit le pape François : « Les défis existent pour être relevés. Soyons réalistes, mais sans perdre la joie, l’audace et le dévouement plein d’espérance ! Ne nous laissons pas voler la force missionnaire ! » (Evangelii Gaudium n°109)