La Fondation Aumônerie catholique en milieux de soins de santé (Facemiss) a pour but d’assister humainement, spirituellement, pastoralement et financièrement les services d’aumôneries et de visiteurs de malades, dans le milieu hospitalier, dans les maisons de repos et de soins. Pour réaliser ces actions, pour assurer cette présence, pour porter ces préoccupations, l’association a besoin de votre soutien financier.
Mais qu’en est-il en cette période perturbée par la pandémie du covid19 ? FACEMISS, via le Vicariat de la Santé, a donné la parole aux aumônier.e.s sur le terrain.
Les accompagnements de personne restent la préoccupation première des équipes d’aumônerie. Ces accompagnements ont lieu dans les services non-covid, ainsi que dans les services covid. De part et d’autre, la peur est un obstacle à dépasser tant pour le personnel soignant que pour l’aumônier. Nous avons une attention particulière pour toutes les personnes qui se retrouvent sans visite et sont isolées pour raison sanitaire.
De même, notre préoccupation rejoint les familles endeuillées et leurs proches. Les décès sont plus nombreux, mais aussi plus difficiles à vivre et à célébrer faute de proximité. Les funérailles réduites par mesures sanitaires ne doivent pas perdre de leur poids et de leur sens. Là où une célébration ne peut avoir lieu en présentiel, le téléphone ou les nouveaux médias peuvent venir en aide aux aumôniers et aux familles.
Dans de très nombreuses maisons de repos et homes pour personnes handicapées, les aumôniers ne peuvent plus entrer en raison des mesures de quarantaine ou d’isolement. Dans ce contexte, l’heure est à la créativité : comment garder le lien sans contact personnel ? Les uns écrivent de nombreuses cartes, d’autres impriment des textes de réflexion et de soutien, là des posters, et ailleurs on réalise des fanions, on met en place des permanences téléphoniques,…
La réflexion est en cours pour Noël qui doit pouvoir rester un moment de fête malgré tout.
« Nous sommes présents ! »
« Avec la crise du covid dans les hôpitaux, nous sommes invités à prendre soin différemment. D’abord des collègues… en équipe nous devons être plus attentifs les uns des autres. Le personnel soignant souhaite aussi notre attention. Et évidemment il y a le patient, dont il faut prendre soin et le protéger.
Notre présence gratuite, même dans l’impuissance, prend toute son importance. Au-delà des choses à faire, il y a un temps pour être. A la première vague, l’Eglise est restée centrée sur les sacrements, dans ses bâtiments. Maintenant, il y a plus d’initiatives pour rejoindre les gens là où ils sont. ‘Aller vers’ doit être la nouvelle dynamique de l’Eglise », témoigne sœur Bérangère, aumônière en hôpital.
Vous pouvez lire d’autres témoignages dans le PDF d’information créé par la fondation en cliquant ici.
FACEMISS existe grâce à votre générosité et votre solidarité. La pandémie et la crise causée par la Covid, ont montré toute l’acuité de la dimension pastorale et spirituelle de la santé. Avec vous et grâce à vous, et avec l’aide de la fondation FACEMISS, les membres des services du Vicariat de la Santé pourront prolonger toutes leurs réalisations.
Plus d’information sur le site https://vicariatsante-liege.be.