Qu'au long de cette nouvelle année, le Seigneur puisse nous faire progresser tous en intériorité et en présence.
Qu'au long de cette nouvelle année, le Seigneur puisse nous faire progresser tous en intériorité et en présence. Au moyen âge, un petit animal était volontiers représenté : le colimaçon ! Il avance lentement mais sûrement. Il progresse avec modestie. Avec obstination il surmonte les obstacles. Sa maison sur le dos, il peut aisément s’y retirer. Il était le symbole de l’intériorité, comme disait Catherine de Sienne.
À l’aube de cette année nouvelle, la liturgie nous invitait à demander au Seigneur qu’il nous bénisse et nous garde (Nb 6,24). Que le Seigneur nous garde en nous inspirant de prendre ces temps de calme, de retrait, de recueillement qui sont une vraie bénédiction pour celui qui veut progresser sans s’agiter, se donner sans être débordé, être présence sans se disperser. C’est toujours aussi un combat… La vie intérieure en est toujours un : elle n’est pas une forme de loisir ! Mais c’est un combat béni.
Pour nous, chrétiens, aller vers l’intérieur, être présent à Celui qui est venu établir sa demeure en nous, ce n’est pas non plus un loisir… c’est être transformé par l’Esprit. C’est devenir, par lui, avec lui, en lui, présence à ceux qui nous sont confiés. À chacun d’entendre où le Seigneur lui demande d’être cette présence, sa présence, sa bénédiction. Je vous partage deux projets -parmi bien d’autres- où notre Église en Brabant wallon va s’engager dans les mois à venir.
