A la suite d'une première déclaration faite à nos médias (voir article), Stéphane Mercier, sous le coup d'une sanction administrative de l'UCL, a tenu à revenir sur la procédure engagée à son encontre.
Après avoir tenu des propos sur l'avortement dans le cadre d'un cours de philosophie à l'UCL, Stéphane Mercier avait été suspendu de ses cours, alors qu'une procédure disciplinaire était engagée à son encontre.
Après avoir confirmé son licenciement à nos médias, il a tenu à préciser les choses, et a déclaré, par mail, que le rectorat a demandé son licenciement, et que celui-ci serait validé par le Conseil d'administration de l'UCL endéans le mois. Ce qui reste à voir, puisque M. Mercier ne peut préjuger de la décision que prendra le Conseil de l'université.
Si l'enseignant a également précisé vouloir s'opposer à cette décision entre-temps, il maintient que "la sanction requise contre (lui) est bien le licenciement pur et simple". Toutefois, on peut regretter qu'à la veille du week-end, M. Mercier annonce avoir été licencié et que quelques heures plus tard, il nuance son propos.
Dans ce dossier, hélas devenu polémique, il appert que chacune des parties défend évidemment sa position. Et comme l'avait souligné le Père Tommy Scholtes s.j., attaché de presse de la Conférence épiscopale, le conflit opposant Stéphane Mercier et l'UCL relève de la relation contractuelle entre un employeur et son employé.
C.H./J.J.D.