A Namur, un ado sur quatre fume à l’école. C’est le résultat d’une enquête qui met en avant le phénomène de la cigarette sociale chez les jeunes.
En Belgique, un élève francophone sur quatre fume dans l'enceinte scolaire. C’est le résultat d'une enquête de l'UCL, relayée ce 21 janvier 2015 par Le Soir. Alors qu'en Europe, un élève de 3e et 4e années du secondaire sur six environ est fumeur régulier, à Namur ils sont un sur quatre (24,5%), soit le deuxième taux le plus haut derrière l'Italie.
Ces constatations proviennent d’une enquête menée au niveau européen par le projet Silne. Des chercheurs de six pays qui ont focalisé leur attention sur les écoles secondaires de villes moyennes, dont Namur pour la Belgique. Il ressort de l'étude que l'influence des pairs joue un rôle primordial. Les ados ont la "cigarette sociale". Les fumeurs réguliers ont tendance à être moins isolés que les non-fumeurs et les élèves les plus populaires au sein de l'école sont fumeurs réguliers. L’enquête met en lumière l'influence négative des leaders d'opinion dans ce phénomène. Les chercheurs estiment que si les élèves populaires dans un réseau social permettent de diffuser le tabagisme, d'autres élèves populaires doivent être tout autant capables du contraire.
MVL (avec Belga et Le Soir)