Partout dans le monde, le fossé se creuse entre les nantis et les démunis. Les églises doivent en faire davantage pour garantir la justice économique pour les communautés. Le samedi 5 juillet à Genève, cette perspective a aiguillé les discussions d’une séance plénière qui s’est tenue lors du (COE).
Réuni en comité de 150 personnes, le COE, s’est entretenu sur la question de la justice économique lors de la réunion dont le thème portait sur le « pèlerinage de la justice et de la paix ». Plusieurs conférenciers sont intervenus durant la plénière à propos de la crise économique et écologique ainsi que sur les inégalités, la pauvreté et la destruction de l’environnement.
Parmi les orateurs, le Dr Manuel Montes, un conseiller principal en matière de financement et de développement au Centre Sud à Genève, a partagé ses observations sur la dépression économiques des années 1920 et les nombreux défis du 20e siècle. Tout cela a conduit à notre situation économique actuelle qu’il a qualifiée de « défi pour les communautés de foi ».
Montes a également présenté au public le travail du Groupe œcuménique sur une nouvelle architecture financière et économique internationale. Le comité a élaboré des stratégies pour les églises de réaliser des systèmes économiques et financiers qui soient éthiques, justes et durables. Ce projet a été établi par le COE, la Communion mondiale des Eglises réformées, la Fédération luthérienne mondiale et le Conseil pour la mission mondiale.
Un savoir chrétien qui favorise la justice économique
Bae, théologienne et dans le Comité central du COE de l’Eglise presbytérienne de Corée est également intervenue. Bae a rappelé l’importance de la formation aussi bien au niveau de séminaires que des églises locales. Elle est nécessaire, insiste-t-elle, pour doter les chrétiens d’un savoir qui favorise la justice économique et écologique.
L’organisation Oikocredit International fut également présentée lors de la plénière. Elle est renommée comme étant l’une des plus importantes sources de financement privé au monde dans le secteur de la microfinance. Elle prête de l’argent aux institutions de microfinance qui, en échange, offrent des services financiers aux populations défavorisées, en privilégiant les zones rurales, les femmes, l’agriculture et le commerce. L’organisation Oikocredit en mesure les résultats sociaux, et s’assure que les investissements soutiennent les moyens de subsistance durables, l’autonomisation des femmes et l’environnement.
S.T.