C’est en passant chez les lépreux d’Abou Zaabal et en visitant les Zabâllîns du Mokattam que, quatre ans après le décès de la religieuse, la rédaction des Médias Catholiques est partie sur « les pas de Sœur Emmanuelle ». Un reportage de nos envoyés spéciaux au Caire fin octobre dernier.
Il est seulement 4h30… Le muezzin appelle à la prière. Les klaxons des camions, des taxis, des Peugeot 504 et des Lada accueillent le soleil qui se lève sur l’Orient. La poussière et la pollution envahissent la ville et nos poumons. Nous ne rêvons pas. Nous sommes bien arrivés dans la plus grande ville d’Afrique. Bienvenue au Caire, capitale de l’Egypte !
Yallah !… 7h00 ce matin et déjà 35° ! Il est temps de quitter le collège où nous logeons. Nous prenons la direction de l’hôpital d’Abû Za’Bal. Dans le minibus qui essaie tant bien que mal de s’extirper du centre-ville, le montois Bernard Baumans nous présente l’association qu’il a créée… « Mon épouse Fabienne et moi avons toujours eu ce que l’on pourrait appeler la fibre humanitaire. Hasard ou providence, nous avons découvert l’existence d’une léproserie à 40 km au nord du Caire dans une zone militaire située à côté du village d’Abou Zaabal. Il y a presque dix ans, nous rencontrions cette communauté et ce fut un véritable coup de foudre. … C’est ici, à Abû Za’Bal, que commence l’aventure égyptienne de Sœur Emmanuelle… Elle est arrivée en 1971. A ce moment-là, les bâtiments étaient délabrés et servaient de mouroir aux lépreux abandonnés à leur sort. Mais c’était la guerre et la petite sœur n’a pas obtenu les autorisations pour travailler librement. C’est pour cela qu’elle est partie chez les chiffonniers dans le quartier d’Ezbeth El Nakel. » ….
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Matthieu HARGOT et Thierry GRAULICH
Regardez le reportage vidéo sur www.solidariteabuzaabal.be
(Ré)Écoutez l’émission Radio : Il était une foi… Abû Za’ Bal