A la mi-octobre, un « tribunal » international émanant de la société civile jugera la multinationale sur la base d’arguments juridiques forts. Symbolique, l’action pourrait néanmoins promouvoir la notion de « crime écologique ». La Belgique a ceci de paradoxal qu’elle peut voir son appareil judiciaire s’enfoncer dans la mouise par manque chronique de moyens, tout en s’assurant une réputation de pionnière dans l’élaboration du droit international. Ce volontarisme s’est notamment incarné, ces dernières années, dans la lutte contre les mines antipersonnel ou les crimes contre l’humanité. Plus discrètement,… [Lire l’article]