Chaque Vendredi Saint depuis 72 ans, un Chemin de Croix parcourt les rues de la ville de Tournai. Un grand Christ en Croix, fixé sur un char de ferme, tiré initialement par des chevaux, précède le cortège des pénitents. En tête, quatorze croix blanches symbolisent chaque station, suivies par des fidèles avec de simples croix, et enfin l’ensemble des autres participants.
Chaque année, l’évêque du diocèse accompagne les tournaisiens en portant lui aussi une croix. Sans prolongement à la tête du diocèse de Tournai, ce sera le dernier Chemin de Croix de Tournai auquel participera Mgr Harpigny, en tant qu’évêque.
Pour cette année 2023, le Chemin de Croix de Tournai retrouvera son parcours habituel dans les rues de la ville de Tournai. Après les soucis de sonorisation de l’année 2022 et par restriction budgétaire, la sonorisation se limitera au cortège lui-même. La chorale « Jour de joie » qui animera cette année l’accompagnement musical des méditations sera intégrée au cortège lui-même. Le prédicateur et son aidante se trouveront dans le véhicule de sonorisation.
Nous invitons tous ceux qui le peuvent à nous rejoindre pour 20 heures, ce 7 avril, sur la Grand-Place de Tournai pour y participer. Ceux qui ne le peuvent et pour tous ceux qui visitent ce site, vous pouvez suivre le Chemin de Croix 2022, en cliquant sur le lien ci-dessus. Le prédicateur, le chanoine Michel Vinckier, a repris sa prédication de l’année passée mais modifiée.



Ce Chemin de Croix se veut l’expression de la foi des catholiques de Tournai et des environs. Chaque station est commentée par un prédicateur et tout le parcours est sonorisé afin d’en faire profiter le plus large public possible. Les fondateurs l’ont voulu ainsi sans interférence publicitaire et le comité actuel s’efforce de le maintenir tel quel. Une chorale située dans une église de Tournai soutient la méditation entre chaque station.
Pour la deuxième fois consécutive depuis sa création en 1951, il ne pourra parcourir la cité des cinq clochers. Les circonstances de la crise sanitaire que le monde connaît depuis plus d’un an et les mesures gouvernementales imposées ne permettent pas un tel rassemblement de personnes.


