Thème: « La dynamique de l’appel dans la mission des Unités Pastorales »
« La moisson est abondante et les ouvriers sont peu nombreux… » Défaitisme ou espérance, Bonne Nouvelle? Dans nos secteurs pastoraux, lors du cheminement vers l’unité pastorale, nous entendons souvent: « Chez nous, ce n’est pas possible », « Les gens ne répondront pas », etc. Et pourtant… Nous sommes témoins qu’appeler suscite « une sortie de l’enfermement sur soi ». Même si certains pensent qu’ils n’ont pas la capacité, c’est parce qu’on les appelle qu’ils deviennent capables. Oui, l’appel du Seigneur est plus fort que toutes nos peurs.
La fragilité est une chance. Reconnaître notre pauvreté laisse la place au dynamisme de l’Esprit au cœur de la communauté. Appeler une personne à un engagement en Eglise, c’est lui permettre de révéler sa propre vocation, de vivre son baptême dans une dimension nouvelle. Chacun est appelé par son nom, chacun est appelé à être pleinement lui-même. Cet appel s’adresse à l’Eglise tout entière pour que grandisse le Royaume de Dieu là où nous vivons.
Animation: Jean-Paul Russeil, vicaire général du diocèse de Poitiers
Le Père Russeil introduira la journée en ces termes: « Personne n’est une île! Chacun(e) de nous advient à lui-même dans un tissu de relations. Personne n’est à lui-même son propre commencement. Personne ne se donne son propre prénom, ni non plus son premier univers familial et culturel. Ainsi, chacun(e) de nous est appelé(e) à la responsabilité par la voix de l’autre. En cela même, le visage d’autrui s’offre comme un appel à exercer notre propre responsabilité. Dès lors, l’appel apparaît comme constitutif de notre condition humaine. Disons-le clairement, appeler c’est susciter des libertés humaines. »
Lieu: Rue de l’Aubépine 12 à Beauraing
Infos: Abbé Pascal Roger, 084/41.11.75, chantierparoissial@namur.catho.be, www.chantierparoissial.be