Depuis Antigone, la figure de l'exception de conscience, progressivement distinguée de la désobéissance civile redevient objet de discussion. Comment les sociétés pluralistes peuvent-elles anticiper et traiter les difficultés éthiques de certaines minorités, parfois dominantes dans le passé ou dans d’autres parties du monde ? Dès lors que la majorité politique nationale n’est pas autorisée à « opprimer » les minorités morales, comment toutefois réguler les questions de consciences individuelles pour qu'elles honorent la démocratie plutôt que de la bloquer ? Certains auteurs ont annoncé une future "guerre des consciences". Un débat pluridisciplinaire entre théologiens, philosophes, juristes
et psychologues alimentera ce débat.
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