Si la notion d’inculturation n’apparaît qu’au XXe siècle dans la théologie chrétienne, elle renvoie à un processus inhérent au christianisme comme tel. En effet, dès ses origines,la foi chrétienne est toujours déjà incarnée dans une culture déterminée.
La communion ecclésiale
Pour de nombreuses Eglises protestantes, la notion de communion permet de comprendre l’Eglise comme assemblée des croyants réunis par la Parole et les sacrements, par-delà les formulations de foi différentes. Un modèle d’unité aux implications oecuméniques.
L’eucharistie, sacrement du Royaume
La notion de communion est au cœur de la théologie orthodoxe. L’homme est un être de communion, appelé à aimer l’autre comme soi-même, et à participer à la vie même de Dieu. Ce mystère se réalise déjà dans l’Eucharistie, anticipation réelle du royaume.
Les évangiles au cœur des cultures
La multiplicité des confessions chrétiennes est souvent abordée comme un problème à résoudre. Mais si la réception de l’Évangile engendrait nécessairement de la pluralité? Et si l’unité de la foi devait être vécue dans la pluralité des cultures?
La catholicité, unité dans la diversité
Dans le Credo, la catholicité de l’Eglise désigne sa dimension universelle, également au sens où elle tient « le tout de la foi ». Cette universalité est appelée à s’incarner dans la diversité légitime des cultures, mais aussi des différentes Eglises dites particulières.