Visite du pape en Belgique: « il n’y a pas de place pour l’improvisation », déclare Alexis Brouhns


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Visite du pape en Belgique: « il n’y a pas de place pour l’improvisation », déclare Alexis Brouhns
Alexis Brouhns, le coordinateur pour la visite du pape en Belgique
Par Manu Van Lier
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
3 min

Dans Signes des Temps, Alexis Brouhns, le coordinateur de la visite du pape en Belgique, répond aux questions de l'abbé Philippe Mawet concernant la préparation et le déroulement du voyage du pape.

En acceptant cette mission, Alexis Brouhns ne s'attendait pas à une tâche si fatigante et exigeante: "le Saint-Siège est organisé de manière très précise, le service des voyages du pape demande une préparation méticuleuse. Je ne m'attendais pas à autant de précision, il n'y a pas de place pour l'improvisation. On s'est fait entourer. On a pris des experts et des consultants en plus des nombreux volontaires qui vont nous aider." En tant que coordinateur national, Alexis Brouhns explique se trouver à l'intersection de plusieurs institutions: l'Eglise de Belgique, le Vatican, le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l'Intérieur. "Le but est de faire collaborer tous ces gens dans la préparation et la réalisation du programme de cette visite du Saint-Père en Belgique." Le comité national pour la visite de pape compte une douzaine des personnes (trois religieux et des laïcs). Le travail est divisé en trois secteurs: médias et communication (dirigé par Geert De Kerpel), liturgie (dirigé par le chanoine Eric de Beukealaer), logistique (dirigé par Patrick du Bois).

Une relation particulière

Le pape atterrit le jeudi 26 septembre à l'aéroport militaire de Melsbrouck où il sera accueilli par le Roi et la Reine. "C'est un geste qui montre la relation particulière entre la monarchie et le Vatican car même pour les visites d'Etat, le couple royal ne se déplace pas à l'aéroport" observe Alexis Brouhns. Il se rendra ensuite à la nonciature où un accueil par des jeunes est prévu.

Ce voyage sera-t-il un sursaut pour l'Eglise en Belgique? "C'est un événement énorme pour le pays et pour l'Eglise de Belgique. C'est l'occasion de démontrer que la communauté catholique de Belgique est bien vivante avec ses écoles, ses mouvements de jeunesse, ses volontaires." Cette visite, dont le coût d'organisation est considérable, est à voir comme "un investissement pour le futur." Pour Alexis Brouhns, "ça va redonner du sens à des gens en quête de sens et démontrer à la communauté catholique en Belgique que le pape mobilise encore et que cet idéal évangélique dont il est le premier représentant a encore du sens pour tout le monde."

Des écrans géants dans les églises et encore quelques places à attribuer pour la messe

Pour la célébration du dimanche au Stade Roi Baudouin, le quota des 15.000 places individuelles a été épuisé en moins de deux heures. Un autre quota de places concerne les groupes: les paroisses, les écoles. Un autre encore est réservé aux universités KULeuven et UCLouvain, le corps diplomatique, la presse ou les autorités. "Cet enthousiasme pour accueillir le pape François en Belgique est une bonne nouvelle" estime le coordinateur national. De nouvelles places seront mises à disposition le 12 septembre mais il y en aura peu. "Les places sont limitées pour permettre aux croyants de participer à cette messe dans des conditions confortables, assis et couverts en cas de pluie. Mais on se doutait qu'on ne pourrait pas accueillir tout le monde. Les paroisses sont invitées à installer des écrans dans les églises pour être en communion avec cette messe du pape."

Enfin, sur le thème de l'espérance, choisi pour ce voyage, Alexis Brouhns espère que cette visite sera l'occasion d'un dialogue avec l'Eglise, avec les chercheurs, les professeurs ou les étudiants de l'université mais aussi avec la société belge.

Equipe de réalisation de Signes des Temps: Christian Verstraete, Georges Lits, Gay Charles et l'abbé Philippe Mawet.

Catégorie : Belgique

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