Marie-Paule Gendarme, son engagement paroissial et vis à vis de l’Eglise de Bruxelles


Partager
Marie-Paule Gendarme, son engagement paroissial et vis à vis de l’Eglise de Bruxelles
Par Vicariat de Bruxelles
Publié le
3 min

Marie-Paule Gendarme, son engagement paroissial et vis à vis de l'Eglise de Bruxelles

 

Marie-Paule Gendarme est née à Bruxelles ; sa famille est originaire de Fleurus, près de Charleroi. Elle a grandi dans une période où la Belgique était fortement marquée par le catholicisme, fréquentant une école dirigée par des religieuses et une paroisse où elle était fidèlement présente à la messe et aux activités.

Son enfance

À l'âge de 12 ans, elle a fait l'expérience d’une rencontre bouleversante avec Dieu en lisant la vie de saint François, un moment déterminant qui l’a amenée à chercher une plus grande radicalité dans sa vie chrétienne.

Elle a été profondément touchée par la diversité de la vie paroissiale, avec des influences familiales variées : sa mère était la cousine d'un prêtre dans un milieu ouvrier près de Charleroi, tandis que son père avait un frère religieux à Fontaine-Valmont dans une paroisse rurale. Quant à son frère, il a exprimé très tôt le désir de devenir prêtre.

Son enfance et adolescence à Uccle l’a aussi ouverte à une paroisse urbaine. Marie-Paule a développé un amour de l’Eglise et des paroisses, lieux d’annonce, de célébration et de fraternité qui accueillent sans condition tous ceux qui se présentent quelque soit leur spiritualité ou leur situation sociale.

Sa Vie Professionnelle

Après avoir terminé ses études de psychologie à Marie-Haps, elle a travaillé comme éducatrice dans des foyers pour jeunes placés par le juge de la jeunesse et le CPAS d’Uccle. Cette expérience l'a durablement touchée. C’est une période où elle suivra également une formation à Lumen Vitae pour devenir professeur de religion

Par la suite, elle enseigne dans plusieurs écoles primaires communales à Bruxelles, ce qui lui a permis d'affiner ses compétences en pédagogie et sa compréhension du monde de l’enfance.

En parallèle, elle rejoint la Communauté Chrétienne de Formation, où elle trouve une ouverture relationnelle enrichissante qui lui permet de grandir humainement. Toutefois l’expérience de tensions et de divergences d'opinions l’interpelle mais aussi l’amène à approfondir son propre appel : celui d’être au service des paroisses.

En 1988, elle est engagée comme animatrice pour la pastorale des jeunes à Notre-Dame-du-Sacré-Coeur où elle travaille en collaboration avec le curé Jean Rabau. Cette expérience les pousse à réfléchir avec le soutien des évêques à une nouvelle articulation entre prêtres et laïcs engagés.  Elle entame alors un baccalauréat en théologie. En 1994, elle est nommée animatrice paroissiale avec mandat par l'évêque, une première dans le diocèse de Malines-Bruxelles.

Son Engagement dans l'Eglise

Parallèlement à son engagement paroissial, elle demeure  interpellée par la question de la vie consacrée mais ne trouve dans les instituts existants rien qui correspond à son désir d’unir vie consacrée et mission pastorale au sein des paroisses. L’Eglise l’accueillera alors en lui ouvrant une nouvelle forme de vie consacrée au service du diocèse « Les assistantes diocésaines ». En , elle s’engagera ainsi dans la vie consacrée. A la demande de l’évêque, elle se mettra au service de différentes paroisses à Jette mais également à celui de différents services pastoraux comme la pastorale des vocations, la formation des animateurs pastoraux, l’accompagnement et la formation.

En 2020, elle est nommée responsable décanale pour le doyenné Ouest, où elle a continué à promouvoir le travail en équipe et à soutenir les prêtres et les agents pastoraux dans leur mission.

Son amour pour le Christ et l’Eglise l’a accompagnée durant toutes ses années, l’aidant à traverser les moments plus difficiles mais lui donnant aussi de rendre grâce pour tout ce que le Seigneur lui a donné de vivre et a fait dans le cœur de chacun.

Son chemin spirituel et sa recherche pour répondre toujours plus à l’appel du Seigneur a été marqué par la vie de sainte Catherine de Sienne et de sainte Thérèse de Lisieux. L’approche du Jubilé et de l’année de l’espérance ouvre de nouveaux horizons. Puisse l’Eglise répondre de plus en plus à sa mission celle de proclamer l’Evangile, de célébrer et de servir !

Catégorie : Vicariat de Bruxelles

Dans la même catégorie