Cette année, élèves et étudiants retourneront sur les bancs plus tôt que les années précédentes. Pour les parents, la chasse aux bonnes affaires a commencé qu’elles soient neuves ou de seconde main. L’inflation de ces derniers mois impacte chacun d’entre nous car elle se répercute sur tous les objets de la vie courante. Les fournitures scolaires n’échappent pas à cette logique économique. Des circuits alternatifs de récupération, de réparation et de distribution font en sorte de proposer des vêtements, cartables, plumiers et matériel informatique à moindre coût. Cependant, ce système n’est pas encore assez développé, on ne peut pas tout trouver d’occasion et il n’y en a pas assez pour tout le monde. Certains frais demeurent incompressibles comme les abonnements de train ou de bus. La plupart des parents tentent de récupérer des fournitures de l’année précédente afin de gagner quelques euros. Pour les familles en situation financière précaire, ces achats représentent un surcoût pour un budget déjà très serré. L’aide distribuée par l’Etat est bien insuffisante pour couvrir tous ces achats nécessaires à une bonne scolarité. Une fois la rentrée effectuée, la location ou l’achat de certains manuels scolaires, le paiement de la cantine et des activités extrascolaires vont ajouter une pression supplémentaire sur leur budget. Certaines de nos familles bénéficiaires s’inquiètent déjà de cette rentrée et nous livrent d’emblée leurs frustrations à ne pouvoir offrir à leurs enfants l’article tant désiré.
Appel 28/2023 Quart-monde.
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