Du 1er au 6 juin s’est tenue l’assemblée générale annuelle des Œuvres Pontificales Missionnaires à Rome. Un baptême de l’air pour Mgr Nappa, nommé président en décembre dernier. Représentant Missio Belgique, l’abbé Théogène Havugimana était de la partie. Voici son compte-rendu.

L’abbé Théogène Havugimana, directeur de Missio Belgique, vient donc de rentrer de l’Assemblée générale annuelle des Œuvres Pontificales Missionnaires. Il a passé une semaine à Rome, en compagnie de ses collègues directeurs nationaux du monde entier, des secrétaires généraux des quatre Œuvres Pontificales Missionnaires et du responsable de l’administration.
Charisme, évangélisation et synodalité
Il s’agissait de la première assemblée générale dirigée par Mgr Emilio Nappa, nommé président par le pape François le 3 décembre dernier. Dans son discours d’ouverture, il a indiqué trois mots clés pour le chemin que les Œuvres Pontificales Missionnaires devraient emprunter : charisme, évangélisation et synodalité. Dans « les lieux de vieille tradition chrétienne », il compte sur « le potentiel du beau réseau mondial existant des branches nationales et diocésaines » pour stimuler et animer « une nouvelle saison d’action missionnaire ».
L’un des principaux points à l’ordre du jour de la réunion était l’impact de la Constitution apostolique « Praedicate evangelium » (entrée en vigueur il y a un an) sur le travail des Œuvres Pontificales Missionnaires. Après l’introduction de Mgr Marco Mellino, secrétaire de la Commission interdisciplinaire pour la révision du Règlement général de la Curie romaine, diverses questions ont été abordées en petits groupes, en réunions continentales et en séances plénières.
L’audience avec le Pape
« C’est ce qui rend la réunion annuelle si passionnante”, explique l’abbé Théogène Havugimana : “rencontrer ses collègues en personne, les écouter et échanger avec eux. Non seulement lors des réunions officielles, mais aussi entre les réunions, dans le cadre de contacts informels. C’est là que l’on ressent un peu de la force du processus synodal« .

Les travaux de la réunion ont été interrompus le samedi par une messe dans la basilique Saint-Pierre et une audience avec le pape François. Le dimanche, un pèlerinage a été organisé au sanctuaire de Greccio. En décembre 1223, saint François d’Assise a demandé à son ami Jean, originaire de cette ville, de construire la première crèche vivante. Ce fut le début d’une tradition qui, 800 ans plus tard, est toujours bien vivante, même dans notre « coin du monde » sécularisé.
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