Lorsque cette dame emménage dans son nouveau logement, elle vient de se séparer de son compagnon et apprend qu’elle est enceinte. Durant ces derniers mois de grossesse, les sociétés d’intérim ne lui proposent plus aucune mission, alors elle en profite pour prendre soin d’elle. Lors de son accouchement, elle présente une prééclampsie et fait un arrêt cardiaque. Le bébé est en souffrance, il est pris en charge par le service de néonatologie. Depuis sa sortie d’hôpital, elle tente de se remettre de l’épreuve qu’elle vient de vivre. A son retour dans sa maison, elle fait remplir sa cuve à mazout et remarque que l’odeur du combustible emplit son logement. Elle chauffe malgré tout les pièces de vie et avertit son propriétaire. Mais étrangement deux semaines plus tard, la cuve est déjà vide. La trentenaire s’en inquiète et interpelle à nouveau son propriétaire mais celui-ci ne donne pas suite à ses interpellations. Elle continue à solliciter l’intervention de ce dernier jusqu’à ce qu’elle reçoive un pli postal lui signifiant que son bail ne sera pas renouvelé et qu’elle doit quitter les lieux. Elle est outrée mais entame des démarches pour retrouver un logement adapté. Elle subit alors des discriminations au logement car elle vit de son allocation de chômage. Elle complète un dossier auprès du CPAS local afin d’obtenir un logement, mais rien ne serait disponible. Elle pourrait intégrer une maison maternelle dans un mois, mais en attendant elle va devoir vivre dans une chambre d’hôtel avec son enfant. Cela représente un surcoût important mais elle ne peut pas finir à la rue.