Pour introduire un nouveau groupe de lecture autour de différents écrits de Thérèse, le Carme Stefano Conotter a donné une conférence à l’UOPC samedi 28 janvier. Un public conquis l’a prolongé par une série de questions-réponses.
Près de 50 personnes ont fait le déplacement vers la librairie UOPC, samedi 28 janvier, pour retrouver « Thérèse, mon amie », selon le titre proposé pour cette conférence. En fait, le père Carme Stefano a très vite mis le public dans le bain : « Je ne suis pas un expert, nous sommes tous des experts, puisque nous sommes tous des chercheurs… »
Thérèse, si humble et… si grande !
S’appuyant sur quelques citations et œuvres de Thérèse, le père Stefano Conotter a montré les différents aspects de sa spiritualité. Le Carme invite notamment les lecteurs à « regarder l’évolution de la pensée de Thérèse à travers le temps. » Elle n’avait certes pas la même perception à son entrée au Carmel (à l’âge de 15 ans) que lorsqu’elle a terminé le Manuscrit A (elle avait alors 22 ans), ou le B (un an plus tard)…
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L’orateur de l’UOPC a eu le talent tout en simplicité de faire sentir aux personnes présentes dans quelles conditions Thérèse pouvait écrire, à raison d’à peine une heure par jour. « Elle a [pourtant] beaucoup écrit, par rapport à la courte durée de sa vie », souligne le père Stefano à plusieurs occasions. Le conférencier fait aussi référence à cet argument soulevé par l’avocat du diable lors du procès en canonisation de Thérèse : « comment peut-elle être si humble et si grande, elle qui a tant écrit ? »
Avant d'être canonisée, Thérèse est déjà la "sainte des poilus"
Le père carme évoque encore, dans sa conférence, le fait que les écrits de Thérèse ont d’abord « parlé » au peuple. Par exemple, pendant la première guerre mondiale, la carmélite de Lisieux était déjà considérée comme « la sainte des poilus », même si elle n’a été béatifiée que cinq ans après.
Les échanges avec le public présent à l’UOPC ont permis de revenir notamment sur les modifications apportées aux écrits originaux de Thérèse de Lisieux, mais aussi sur l’universalité de son message malgré le fait qu’elle a connu un univers assez clos depuis l’enfance. Quelques références d’auteurs, ainsi qu’une chronologie assez détaillée de la vie de la sainte, ont aidé les spectateurs à faire résonner le témoignage du père carme.
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Le père Stefano voulait donner envie de se plonger dans les écrits de Ste Thérèse de Lisieux, notre « petite sœur qui est devenue ma grande sœur ». Cela semble réussi au vu du nombre de personnes qui ont laissé leurs coordonnées pour le groupe de lecture qui se mettra en place courant février.
Envie d'en faire partie? Le cercle de lecture débutera le samedi 25 février à 14h30, dans une salle du Couvent des pères Carmes. Entrée : rue Capitaine Crespel 25 à 1050 Ixelles. Merci de se manifester auparavant en envoyant un mail à therese.lisieux.2023@gmail.com
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