Du 3 au 6 novembre derniers à Kinshasa, un Symposium international abordait le pacte éducatif africain, "pour une concrétisation africaine du projet du pape François". Plusieurs Belges y participaient, selon le récit fourni par Jean-Paul Niyigena, consulteur du pape.
Le Symposium International de Kinshasa était organisé par la Fondation Internationale Religions et Sociétés en collaboration avec l’Université catholique du Congo. D’une part, les pasteurs (cardinaux, évêques et supérieurs majeurs), et d’autre part, les théologiens et chercheurs venus d’Afrique, Europe et Amérique Latine ont participé à cette rencontre ecclésiale et scientifique portant sur le thème : « Pacte Éducatif Africain. Pour une concrétisation africaine du projet du pape François ». Le Symposium International de Kinshasa prenait la suite d’autres rencontres organisées par la Fondation Internationale Religions et Sociétés en collaboration avec les universités catholiques du continent, Yaoundé en 2021, Kigali en 2019 et Butare en 2018 qui ont porté sur l’éducation catholique en Afrique.
L'éducation, un défi pour le continent africain
Pour les participants, le Pacte Éducatif Global du pape François est une orientation du magistère universel qui vient à point nommé pour l’Église qui est en Afrique. En effet, le continent africain fait face à plusieurs défis qui l’obligent à renouveler son éducation. Parmi ces défis, on compte les guerres fratricides, les conflits ethniques et interreligieux, le tribalisme, la mauvaise gouvernance, les inégalités, les injustices sociales, etc. Les participants, tout en reconnaissant les bienfaits de l’école catholique, ont déploré le fait que les anciens de l’école catholique ne font pas la différence dans leur pays. Dès lors, le Pacte Éducatif Global du pape François est une chance pour l’Église d’Afrique en particulier et pour l’Afrique en particulier pour renforcer l’éducation.
Parmi les intervenants au Symposium International de Kinshasa, on peut mentionner Monseigneur Vincenzo Zani, actuel Archiviste et Bibliothécaire de l’Église catholique. Celui-ci a accompagné ce processus depuis quatre ans lors qu’il était le secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique, le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, le Cardinal Antoine Kambanda, archevêque de Kigali, Monseigneur Antoine Camilleri, nonce apostolique auprès de l’Union Africaine, présidents de différentes conférences épiscopales africaines, etc.
Le Symposium International de Kinshasa a donné lieu à un Pacte Éducatif Africain qui a été présenté lors de la messe de clôture a été présidée par le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, selon le rite zaïrois. Le Pacte Éducatif Africain s’articule en quatre points : organisation interne de l’Église en Afrique en matière d’éducation, écoles catholiques, États d’Afrique, universités africaines.
La Belgique bien présente
L’Église de Belgique, dans un esprit de collégialité et de catholicité, a participé au Symposium International de Kinshasa.
De gauche à droite: Jean-Paul Niyigena, secrétaire général de la Fondation Internationale Religions et Sociétés et Consulteur nommé par le Pape François à la Congrégation pour la Culture et l’Éducation ; Père Michel Coppin, provincial des Salvatoriens et conseiller Nord de la Fondation Internationale Religions et Sociétés ; Dom Bernard Lorent, père abbé de Maredsous et co-président Nord de la Fondation Internationale Religions et Sociétés ; Monseigneur Johan Bonny, évêque d’Anvers et conseiller Nord de la Fondation Internationale Religions et Sociétés ; Dominique Martens, directeur de Lumen vitae.