Haut fonctionnaire à la Commission européenne, Domenico Rossetti di Valdalbero est convaincu des bienfaits apportés par l’Europe. Economiste et croyant engagé, il est profondément attaché aux valeurs prônées par le christianisme.

Domenico Rossetti vit l’Europe à la maison : né en Italie de père italien et de mère belge, il a étudié en Espagne, aux Pays-Bas et en France, son épouse est hispano-basque… Comme il le souligne lui-même, il se sent « imprégné d’européanité » dans de multiples domaines de sa vie.
Engagé à la Commission européenne depuis deux décennies, Domenico Rossetti est également secrétaire général de l’Union des Fédéralistes européens. Après avoir travaillé dans le secteur de la stratégie énergétique, il participe, depuis trois ans, aux recherches Euratom. Il revient pour Dimanche sur ses convictions et sa vision de la société, à l’occasion de la publication de L’Europe fédérale, cette utopie vivante.
Pourquoi avoir posé ce choix de travailler à la Commission européenne?
A 17 ans, mon travail de fin d’études portait le titre A la recherche d’une identité européenne. Pour moi, la question de l’identité est essentielle. Trop souvent, elle se trouve réduite à la nationalité, à la date de naissance, au sexe de la personne… Alors que c’est aussi la langue que l’on parle, la religion que l’on pratique, les affinités que l’on a… On ne doit pas se cloisonner. Si l’on a des racines fortes, on peut vivre son identité de manière beaucoup plus ouverte. Cela va à l’encontre d’une identité suicidaire.
Propos recueillis par Angélique TASIAUX

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