C’est dans l’église Notre-Dame de Laeken qu’a eu lieu la messe annuelle à la mémoire du roi Baudouin, décédé il y a 28 ans.
Présidée par Mgr Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, l’eucharistie du 11 septembre fut concélébrée par Mgr Herman Cosijns, secrétaire général de la Conférence des évêques, l’abbé Frederic Testaert de l’abbaye norbertine de Postel, l’abbé Jean-Jacques Sanza, curé de la paroisse, et quelques prêtres de Bruxelles. La famille royale était représentée par l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este.
La célébration fut rehaussée par la présence de l’ensemble Currende, sous la direction d’Erik Van Nevel, avec plusieurs morceaux de Philippe de Monte, né à Malines il y a précisément 500 ans.
Se référant dans son homélie à d’anciennes photos du roi Baudouin, Mgr Kockerols a évoqué trois grandes qualités du roi Baudouin, considéré comme « un berger pour son peuple ». Le premier de ses atouts était une capacité d’écoute réelle, une capacité sur laquelle se fondait son autorité. Ensuite, vient le regard qu’il posait sur les événements tant joyeux que tragiques, aussi bien solennels qu’ordinaires. Enfin, une grande confiance l’habitait, malgré des moments parfois douloureux et solitaires.
Evoquant le chemin synodal qui débute dans l’Eglise à la demande du pape François, Mgr Kockerols a souligné trois missions pour l’Eglise d’aujourd’hui : grandir dans l’écoute, la cohésion et inspirer confiance.
J. Moens
trad. A. Tasiaux
Illu (c) J. Moens