L’édition 2021 de la Semaine pour un Monde uni est articulée autour du thème « #daretocare« . Le point culminant des activités aura lieu lors d’une rencontre de trois jours à Bruxelles, accessible en ligne.
Le mouvement des Focolari a été fondé au milieu de la Deuxième Guerre mondiale par l’Italienne Chiara Lubich. Nourri par la spiritualité catholique, il prône l’ouverture aux autres individus de bonne volonté, croyants d’une autre confession ou hors de toute confession religieuse. En Belgique, 800 personnes, d’âges et de statuts variés, sont engagées au sein du mouvement.
Un laboratoire mondial
Coordinatrice de la communication en Belgique francophone, Chris Hoffmann revient sur la Semaine pour un Monde uni, cette initiative annuelle qui a pris de l’ampleur depuis son lancement en 1995. Le thème de cette édition, qui a débuté l’an dernier et se termine en mai de cette année, concerne « la citoyenneté active, l’attention accordée à tous », au-delà du seul geste médical. « Chaque année, nous choisissons un autre continent. Le parcours se déroule de juin à mai. Il a débuté il y a un an, avec des initiatives locales d’envergure variée: des actions personnelles, dans des villes… Tous les ans, un continent est désigné et la finale de la Semaine s’y déroule en guise de conclusion. Cette fois, c’est au tour de l’Europe, avec Bruxelles comme capitale de l’Union européenne. » Les différentes initiatives mises sur pied sont accessibles à tous, y compris aux personnes qui ne sont pas membres de l’organisation internationale.
Les jeunes en avant-plan
Ce sont de jeunes adultes qui sont à l’origine de ces actions qui « impliquent la gestion et la politique au niveau local et international. Dans ce contexte, des ateliers, des sessions et des webinaires sont organisés pour répondre aux grandes questions qui se posent par rapport au soin », précise Chris Hoffmann. Une quarantaine de sessions a ainsi été mise sur pied à l’attention de personnes de tous les pays. « Comme beaucoup de gens sont actifs et travaillent durant la semaine, la majorité des participations est attendue durant le week-end du 7 au 9 mai, lors du forum final à Bruxelles. » Responsable du Pôle jeunes de Ramillies, Marie Lohest a impliqué les grands jeunes de son Unité pastorale. Ceux-ci ont, ainsi, eu l’occasion, en décembre dernier, de visiter des personnes âgées. Règles sanitaires obligent, ils leur ont proposé un récital de chants de Noël depuis l’extérieur de la maison de repos. De même, ont-ils confectionné 120 cartes pour les résidents de deux maisons de repos. Comme l’observe Margaret Karram, la présidente du mouvement des Focolari, « les petits gestes sont contagieux et nous font vivre de belles choses avec les personnes autour de nous. » Parmi les nombreuses pépites épinglées se retrouvent des attentions toutes simples, comme le fait d’apporter le journal du jour à une personne âgée ou la confection de bracelets d’amitié vendus au profit d’une maternité congolaise.
Avec les encouragements de François
En visite privée le 2 mai au Centre international du mouvement à Rome, le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a estimé que « la contribution que le mouvement des Focolari apporte à notre pays, au-delà de la dimension ecclésiale, est une contribution d’encouragement à la solidarité, au fait de se retrouver ensemble ». Le même jour, lors de l’Angélus, à l’occasion des 25 ans du Mouvement politique pour l’Unité, le pape François a souhaité aux membres engagés de poursuivre un « bon travail au service d’une bonne politique ».
Angélique TASIAUX
Infos: pour voir les réalisations belges – pour participer au w-e final – Le webinaire du samedi 8 mai à 10h30, « La réponse aux crises? Un regard osé et concret sur les droits sociaux (de tous) », nécessite une inscription préalable.