Les cultures, les loisirs, le sport sont à l'arrêt dès ce 26 octobre à Bruxelles. La Région a pris des mesures fortes pour lutter contre la propagation du coronavirus. Le port du masque redevient obligatoire et les célébrations religieuses sont interdites au moins jusqu'au 19 novembre.
La situation sanitaire liée à la Covid19 est à ce point inquiétante et différemment perçue dans les différentes régions de Belgique que les conférences de presse s'enchaînent en cette fin de semaine. La dernière information concerne les 19 communes de la région de Bruxelles Capitale. A la suite d'une cellule de crise provinciale, des mesures spécifiques plus restrictives que celles des autres régions belges ont été prises.
Pour les cultes, le gouvernement bruxellois choisit de revenir aux règles appliquées pendant le confinement. A partir du lundi 26 octobre et pour un mois, les célébrations et autres offices religieux ne seront plus possibles sur le territoire des 19 communes bruxelloises. Les cérémonies funéraires seront autorisées, mais uniquement en présence de 15 personnes maximum, avec le maintien de la distanciation sociale d'1m50. Les mariages seront aussi limités à la présence des conjoints, de leurs témoins et de leur ministre du culte. Mgr Kockerols rappelle dans un communiqué que les églises peuvent rester ouvertes pour la prière individuelle, pour autant que la prudence et le respect des règles sanitaires sont de mises.
Les loisirs, la culture et le sport sont aussi lourdement impactés par les mesures prises par la région Bruxelles-Capitale ce 24 octobre. Les cinémas, les musées et salles d'expositions seront fermés dès la semaine prochaine, pour un mois. Les salles de sport seront aussi inaccessibles jusqu'au 19 novembre. Enfin et surtout, le port du masque est obligatoire sur tout le territoire bruxellois.
A Bruxelles, comme en région wallonne, les gouvernements ont mis en place un couvre-feu qui commence dès 22h pour se terminer à 6h du matin (alors que le couvre-feu décrété par le fédéral ne concernait que la tranche de minuit à 5h). De nombreuses critiques déplorent les disparités d'une région à l'autre autour des mesures prises pour lutter contre le coronavirus. Toutes les autorités semblent toutefois se rejoindre sur le fait que la population doit s'efforcer de limiter les occasions de propager ce virus. Les futurs malades, le personnel soignant et le pays ont besoin de ces efforts.
C'est dans cet esprit que se termine le message de Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de Bruxelles: "Ces décisions, comme beaucoup d’autres qui ont été prises, feront mal et seront ressenties comme des freins à l’exercice de notre liberté, en particulier du culte. Les célébrations font partie de la vie chrétienne et sont nécessaires pour nourrir spirituellement les personnes, en particulier en temps de pandémie. Nous sommes cependant solidaires, d’abord des malades et des soignants, et de toutes les personnes impactées par la pandémie galopante. C’est dans un esprit de solidarité responsable que nous vivrons ces jours sans célébrations publiques."
AFdB