Le journal que vous tenez entre les mains est le fruit du travail de nombreux acteurs et d’une organisation bien rodée. Le confinement est venu perturber cette mécanique et nous permet de souligner l’importance du travail de chacun.
Confinement ou pas, tout au long de la semaine qui précède la diffusion de Dimanche, les articles arrivent petit à petit. Là, commence le travail de relecture, assuré dans un premier temps par notre collègue Angèle (qui coordonne par ailleurs les commentaires d’Evangile et les divers agendas), puis de la mise en page assurée par Isabelle, l’infographiste, qui travaille également à la réalisation de certaines publicités.
Les vendredis et lundis interviennent les correctrices et correcteurs bénévoles. Ils traquent les ultimes fautes et les « coquilles » qui seraient passées par les mailles du filet. En temps ‘normal’, ils travaillent dans nos locaux, sur les « morasses » (nom donné aux pages montées telles qu’elles apparaîtront dans le journal). Ce travail terminé, Isabelle reporte les corrections. Tout ce travail continue encore le lundi. Là, l’effervescence augmente car il manque parfois un article ou il faut changer ce qui était prévu pour ‘coller’ à l’actualité. Le va-et-vient entre rédaction, infographie et relecture continue ainsi jusqu’à 17h. A ce moment-là, impérativement, la version finale du journal part chez l’imprimeur.
Les conséquences du confinement
Quand le confinement fut décrété, il a fallu rapidement installer les connexions nécessaires pour permettre à toute la rédaction (qui alimente également en articles le site cathobel.be) de travailler efficacement à partir de la maison. En amont de la diffusion du journal, le va-et-vient n’a donc guère changé mais s’est informatisé. Cependant, dans l’urgence, il était difficile d’organiser avec nos bénévoles, le travail de relecture à distance sur des fichiers PDF.
Par ailleurs, si l’équipe rédactionnelle ne manque pas d’idées de sujets, le confinement a obligé à modifier la méthodologie de travail: pas question en effet de rencontrer des interlocuteurs pour une interview ou d’aller en reportage. Le téléphone a donc « chauffé » plus que d’habitude!
Cette obligation de distance de sécurité a aussi mis à l’arrêt nos émissions télé diffusées sur la RTBF: il a fallu passer aux rediffusions tout en préparant la reprise qui aura lieu dès ce dimanche.
En revanche, les émissions radio Il était une foi diffusées le dimanche soir sur la Première, ont pu continuer « normalement », grâce à des enregistrements réalisés avant le confinement.
Maintenir la distribution du journal
Autre défi de taille, pour l’équipe de Cathobel, et peut-être le principal en ce qui concerne Dimanche: que nos abonnés reçoivent leur journal. Et sur cet aspect-là, nous dépendons de l’intervention d’autres acteurs. L’annonce du confinement a changé notre organisation mais pas nos priorités: pour le confort et la satisfaction de nos lecteurs, il fallait absolument diffuser Dimanche en format ‘papier’. Avec force arguments, notre média a réussi à convaincre les autorités de nous accorder le sésame de la distribution. D’autres médias n’ont pas eu cette chance-là!
Restait à nous assurer de la capacité de l’imprimeur et du routeur. Chacun s’est mobilisé et notre média a pu être distribué comme si de rien n’était; avec quelques sueurs froides malgré tout…
L’absence de correcteurs externes – dont nous pouvons apprécier d’autant plus le travail! –, la suppression de certaines rubriques (cinéma, culture, agenda…), l’annulation des publicités ainsi que l’augmentation du travail en interne nous ont obligés à réduire – provisoirement – la taille du journal. Mais l’essentiel est là: votre journal arrive toujours dans votre boîte aux lettres! Avec tous nos collaborateurs, notre équipe est fière d’avoir pu assurer l’ensemble du service et nous sommes heureux de pouvoir continuer à vous offrir ce regard spécifique sur l’actualité, qu’elle soit liée ou non au Covid-19.
Nancy GOETHALS