La fin de l’année approche rapidement et dans un mois, nous célébrerons Noël. Les rues et les vitrines des magasins sont déjà illuminées. Les artisans et les commerçants préparent leurs plus beaux produits pour nous allécher. Le froid a fait sentir sa morsure, et chaque soir, nous nous hâtons dans nos foyers pour nous réchauffer au coin du feu. Mais dans bien des logements, cette période n’est pas celle des réjouissances. Ce moment festif rappelle à beaucoup de familles en difficulté qu’elles ne peuvent combler les leurs ; le repas n’aura rien de particulier, les cadeaux ne seront pas ceux attendus et il n’y aura pas plus de bûche dans la cheminée. De nombreuses demandes nous parviennent. La plupart font état de la difficulté pour se chauffer ; des factures de mazout, le remplacement d’un poêle ou d’un boiler. Des pères et mères de familles monoparentales n’ont pas les moyens d’inscrire leurs enfants en stage pendant les vacances alors qu’ils doivent impérativement travailler. Il ne s’agit plus d’offrir des choses matérielles à leurs bambins. Il s’agit de nécessité, de confort minimum et des devoirs de parents envers leurs enfants. Ces quelques jours de célébrations cristallisent tant de frustrations de la part des uns et des autres. Pour que chacun puisse vivre Noël dans la sérénité, nous devons tous nous souvenir de ce qu’il signifie. Et surtout il nous faut mettre en actions les beaux discours.