Six universités joignent leurs forces pour former une nouvelle alliance européenne de premier plan. Parmi elles, l'UCLouvain.
Créer une alliance d’universités européennes qui place l’innovation pédagogique ainsi que les liens entre la recherche et l’enseignement au cœur de son projet, c’est l’ambition de six universités aux forces et aux aspirations communes : l’UCLouvain (Belgique), l’Université Paris Diderot (France), l’Université d’Aarhus (Danemark), l’Université Humboldt de Berlin (Allemagne), l’Université d’Oslo (Norvège) et le King’s College London (Royaume-Uni). La volonté d’avoir une université britannique à bord, à l’heure du Brexit, est un choix affirmé des partenaires.
L’alliance de ces six universités internationales et complètes fait sens : la plupart sont membres du réseau The Guild, qui rassemble 19 des universités de recherche européennes de premier plan. Ces universités ont une longue tradition d’innovation en matière de pédagogie universitaire et partagent la même volonté d’offrir une formation de qualité nourrie par la recherche. À travers cette nouvelle alliance, elles souhaitent repenser les collaborations entre universités pour leur donner les moyens d’être plus ambitieuses, au service des missions universitaires : enseignement, recherche et réponse aux défis sociétaux. Une alliance est aussi un levier face aux différents obstacles que peuvent rencontrer les universités, pour renforcer l’espace de l’enseignement supérieur européen.
"C’est une formidable opportunité pour intensifier les partages de pratiques entre universités et ainsi favoriser l’innovation, en particulier l’innovation pédagogique, au bénéfice des étudiant·e·s. Pour trouver des solutions nouvelles, rien de tel que de croiser les points de vue et partager ses expériences. Les universités partenaires ont l’ambition de faire de cette alliance un véritable modèle en Europe", se réjouit Vincent Blondel, recteur de l’UCLouvain.
L’intensification des partages d’expériences entre universités favorisera la mise en place de nouvelles solutions dans les domaines administratif, technique, scientifique, pédagogique, financier… Davantage de formations communes et un partage des expertises et des ressources seront envisagés, tandis qu'une mobilité accrue sera permise pour les enseignant·e·s, les chercheur·e·s, les étudiant·e·s et les membres du personnel administratif et technique. De nouvelles formes de mobilité plus diversifiées seront également conçues. L’interdisciplinarité devrait être privilégiée dans la formation et la recherche. Enfin et surtout, cette alliance s’inscrit dans la volonté de la Commission européenne de créer un "Espace européen de l’enseignement supérieur" intégrant le concept d’universités européennes.
cp
