Ce mardi 20 novembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, les associations soutenant la campagne "On n’enferme pas un enfant. Point" ont distribué des dizaines de milliers d’affiches informatives dans des écoles, des magasins de jouets, des stations de métro et des gares, à Bruxelles et en Wallonie.
L’objectif de cette mobilisation est de sensibiliser le public sur la détention d’enfants en raison de leur statut migratoire ou celui de leur parent ou tuteur, ainsi que de l’inviter à signer une pétition exhortant le gouvernement à mettre fin à cette pratique et à inscrire son interdiction dans la loi.
Il n’est jamais justifié de détenir des enfants pour des raisons migratoires. Une telle détention viole leurs droits fondamentaux et peut causer des dommages irréparables sur leur bien-être et leur développement. Il est donc inacceptable, en Belgique, en 2018, qu’un enfant soit exposé aux traumatismes liés à la détention. D'autant que des alternatives existent, en Belgique et ailleurs ; elles sont plus respectueuses des droits de l’enfant, coûtent moins cher et sont plus efficaces. Il ne manque que la volonté, réelle, de les mettre en œuvre, de les évaluer, et de les améliorer.
Tous les citoyens peuvent demander au gouvernement belge d’arrêter l’enfermement des enfants migrants et d’inscrire l’interdiction d’enfermement d’enfants dans la loi. Le Jesuit Refugee Service (JRS) Belgium invite chacun d'eux à signer cette pétition et à la partager dans les réseaux sociaux.