Au Salvador, en Tanzanie, en Papouasie ou encore au Tchad, les droits de quelque 370 à 500 millions d’autochtones sont encore loin d’être respectés.
Ils ont créé et parlent la majorité de quelque 7.000 langues vivantes. Les populations autochtones, dont l’ONU célèbre chaque 9 août la journée depuis 24 ans, sont pourtant aujourd’hui fortement menacées territorialement.
Le pape François l’affirmait lui-même lors de son passage en forêt amazonienne péruvienne en janvier dernier: «Les peuples autochtones amazoniens n’ont jamais été autant menacés», avait-il dénoncé, comptant bien sur le synode dédié à l’Amazonie en octobre 2019 pour faire avancer cette cause.
De l’autre côté de l’Atlantique, au Tchad, les Peuls traversent les mêmes secousses que les indigènes d’Amazonie.
Hindou Oumarou Ibrahim, 33 ans, tchadienne, peule de la communauté nomade des Mbororo, représente le Sahel au Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique. Egalement présidente de l’association des femmes peules autochtones du Tchad qu’elle a créée, cette ambassadrice de la cause autochtone nous confie les particularités de ce mode de vie nomade.
Interview de Hindou Oumarou Ibrahim, peule au Tchad:
Delphine Allaire (Vatican news)