Ils se sont rassemblés ce vendredi à Tournai. L'occasion de témoigner de leur engagement.
Dès le début de la matinée, plusieurs dizaines de prêtres ont convergé vers la cathédrale. Ils répondaient ainsi à l'invitation lancée par Mgr Harpigny pour cette journée de merci organisée en la fête du Sacré-Cœur. Pendant que certains priaient devant le Saint-Sacrement dans la chapelle du même nom, d'autres se trouvaient dans la nef romane à disposition de leurs confrères souhaitant célébrer le sacrement de réconciliation.
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Pendant que des prêtres continuaient à confesser, Mgr Harpigny a pris la parole dans la chapelle pour remercier ceux qui avaient accepté l'invitation, en soulignant que chaque prêtre du diocèse, quels que soient son âge et son état, a en charge la portion du peuple de Dieu qui est à Tournai.
« Prêtre, c'est d'abord être avant de faire. »
L'évêque avait demandé à l'abbé Marc Mwatha, doyen de Lens, d'apporter son témoignage. L'abbé Mwatha, bientôt 38 ans, est prêtre du diocèse de Kikwit, en RDC. Il a évoqué son parcours en commençant par sa vocation de prêtre, née à douze ans lorsqu'il était acolyte, grâce à un prêtre au regard bienveillant. Après ses études au Petit Séminaire, où la aussi les formateurs étaient bienveillants, il a vécu l'expérience du Grand Séminaire. Un temps assez dur, où sa vocation a pu s'affirmer. Philosophie, stage d'enseignant, théologie... l'abbé Mwatha a vécu dix ans de formation avant d'être ordonné en 2009. Il a ensuite été professeur au Petit Séminaire et prêtre en paroisse. « Pour un village, le prêtre est une bénédiction ».
Quand il arrive en Belgique, comme vicaire à Thuin, l'abbé Mwatha s'émerveille de la générosité des chrétiens qui l'accueillent et lui fournissent le nécessaire pour la vie quotidienne. « Je ne me suis pas senti étranger », dit-il sans pour autant faire l'impasse sur le poids de la solitude, lui qui vient d'un continent où les prêtres vivent en communauté. Il est maintenant doyen de Lens et responsable de l'Unité Pastorale de Lens. Avec un credo : « Prêtre, c'est d'abord être avant de faire. »
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Après l'eucharistie dans la nef de la cathédrale, agrandie par le dégagement de la croisée du chœur et du transept, les prêtres se sont retrouvés au Séminaire où ils ont pu fraterniser en prenant le repas. « Cette journée, toute simple, nous permettra de prier, de partager et de rendre grâce », avait dit Mgr Harpigny dans son invitation.
