Les dimanches 14 et 28 janvier, ainsi que le 11 février, sera jouée à Beauraing, pour la première fois, une pièce de théâtre sur les apparitions de la Vierge au Cœur d’or. Une belle façon de se (re)plonger dans ces événements qui remontent aux années 30… sous un angle original et parfois décalé.
Un travail d’équipe
Très vite, l’idée a fait son chemin. Et l’abbé Rouard a su entraîner à sa suite bon nombre de personnes. En premier lieu, Jean-Marie Massot, enseignant à la retraite, passionné de cinéma, qui a accepté de porter le projet. ''Jean-Marie Massot a pris sa plume et a commencé l'écriture du script, que j’ai relu en suggérant quelques retouches'', explique le vice-recteur.
Dans la foulée, la directrice de l’INDSC – l’école des sœurs de Beauraing – a marqué son accord pour que la pièce soit jouée dans son établissement. De son côté, le technicien de l’école a accepté de se charger du son et des lumières. Puis des acteurs ont été recrutés. La troupe s’est constituée et les premières répétitions ont débuté dans le local de catéchisme de la paroisse de Beauraing. ''Les bandes sonores ont été enregistrées au moyen de mon petit enregistreur'', souligne encore Christophe Rouard. ''Les chiens du voisin ont donné de leur ‘voix’ pour les scènes où ceux de Mère Théophile aboient dans le jardin. Des chansons d’époque ont été trouvées sur Internet.''
Les décors, eux, ont été choisis, simples et légers, en carton, afin d’être rapidement déplacés pour faciliter les transitions. Fernand Embrechts les a peints, tandis que Gaby Noël a confectionné les costumes. Olivier Gebka, diplômé d’art dramatique, a vu dans la pièce une façon de vivre son engagement comme ami de Notre-Dame de Beauraing. Il a pris le rôle du docteur Maistriaux et a aidé à la mise en scène et pour certaines répétitions. Rose-Marie Tasset, quant à elle, a pris en charge l’organisation des aspects les plus pratiques. Dans l’équipe de base, on trouve aussi Patricia de Vinck, qui joue Mère Théophile. (...)