Pendant près d'une semaine, les caméras et les micros de l'émission de la RTBF "Les Ambassadeurs" ont sillonné la Cité des Cinq clochers. Hier, mercredi 15 novembre, long arrêt devant et dans la cathédrale, pour présenter ce joyau classé au Patrimoine mondial de l'Unesco. Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, a joué le guide de choix.
Christelle est organisatrice d'événements et s'occupe d'une agence de communication. Les deux cousines, Bruxelloises, ont postulé pour participer en tant qu'ambassadrices à l'émission de la RTBF. C'est ainsi qu'elles se sont retrouvées à Tournai, une ville où elles n'avaient jamais mis les pieds, pour quelques jours à la rencontre des richesses touristiques, patrimoniales et gastronomiques de la cité.
Sauf changement de programme, vous devrez attendre le 25 février 2018 pour regarder le résumé en 52' de ce périple... mais rien n'empêche une petite mise en bouche pour vous mettre en appétit !
Un timing serré
"En cinéma ou en télé, en général, il faut une journée de tournage pour obtenir 4 à 5' au final", explique Gérald Decoster, l'un des journalistes chargés de la préparation de l'émission. "Ici, on tourne quatre jours pour une émission de 52', c'est très très court".
Alors les déplacements et les séquences d'un bout à l'autre de la ville s'enchaînent, sous l'œil attentif de la réalisatrice, Moïra Leyder. Mardi, alors que les ambassadrices visitent le Musée de la tapisserie, le chef montois Jean-Philippe Watteyne, lui, découvre la tradition du fameux lapin perdu tournaisien. Avant de rejoindre la présentatrice sur la Grand Place puis de se mettre aux fourneaux pour émerveiller les papilles de ses hôtes.
Mercredi matin, c'est l'expert "patrimoine" de l'émission, Guy Lemaire, qui entre en scène. Le Musée des Beaux-Arts de Tournai, un bâtiment conçu par le célèbre architecte Victor Horta et qui abrite notamment les seules œuvres de Manet exposées en Belgique, ne pouvait être oublié.
Séquence finale : magnificence et humour
Après trois jours à tourner autour de la cathédrale, il était temps pour Armelle, Mireille et Christelle d'enfin rejoindre la place de l'Evêché pour admirer de plus près ce chef-d'œuvre d'architecture, mêlant harmonieusement styles roman et gothique. Seul édifice religieux du pays à avoir été érigé en tant que cathédrale, Notre-Dame de Tournai est classée depuis l'an 2000 au patrimoine mondial de l'Unesco.
En début d'après-midi, Mgr Guy Harpigny est accueilli par la réalisatrice et le journaliste aux commandes de ce numéro tournaisien de l'émission. Bruno Coppens est arrivé lui aussi, décontracté comme toujours. Guy Lemaire a rejoint l'équipe pour assister à une partie du tournage de cette séquence finale. Deux ou trois prises plus tard, il est temps de passer à la séquence suivante. Le matériel est rapidement repositionné. Armelle et les ambassadrices se dirigent vers la porte principale et entrent dans la cathédrale, où elles sont accueillies par l'évêque de Tournai. Mgr Guy Harpigny fait les honneurs de l'édifice aux visiteuses. Son histoire, le sauvetage de la nef en feu en 1940, sa longue restauration.
Petite pause pour Mgr Harpigny, le temps d'un café avec Bruno Coppens (photo). L'équipe, elle, grimpe sur la tribune qui surplombe la nef. Etienne Walhain, l'organiste de la cathédrale, s'installe au clavier. Pendant de longues minutes, les caméras filment ses doigts courant sur les touches. Cédric, responsable du son, est resté en bas et a installé un micro sur une perche pour capter l'envol de ces notes puissantes. Le duo d'ambassadrices, mené par Armelle et par l'évêque, arrive non loin de l'autel. On recommence la prise plusieurs fois, on change la position des caméras. Ça y est, c'est bon, tout est dans la boîte. Selfie final.
D'après diocèse de Tournai