“Aimer n’est pas un don acquis une fois pour toutes“, a affirmé le pape François lors de la prière du Regina Caeli le 21 mai 2017. “Chaque jour il faut apprendre l’art d’aimer à l’école du Christ“, a-t-il ajouté devant une foule dense rassemblée place Saint-Pierre au Vatican.
“S’il y a une attitude qui n’est pas facile“ à adopter, même pour une communauté chrétienne, a considéré le pape François, “c’est bien de savoir aimer, de se vouloir du bien les uns les autres à l’exemple du Seigneur et avec Sa grâce“.
Aimer n’est jamais “un don acquis unreginae fois pour toutes“, a insisté le Souverain pontife. Chaque jour il faut recommencer, a-t-il poursuivi, s’exercer et “apprendre l’art d’aimer“ en suivant patiemment “l’école du Christ“, avec l’aide de l’Esprit Saint.
Car parfois, a-t-il poursuivi, “l’orgueil, l’envie, les divisions laissent leurs marques sur le beau visage de l’Eglise“. C’est précisément par là que le malin nous “met la main dessus“ et que nous “pouvons nous laisser berner“, a prévenu le pontife.
“Les premiers qui en pâtissent“, selon lui, sont les personnes “spirituellement faibles“. “Combien d’entre elles se sont éloignées parce qu’elles ne se sentent pas acceptées, comprises et aimées“. C’est pourquoi a suggéré le pape François, il nous faut “répondre généreusement à l’appel évangélique de l’amour, en posant Dieu au centre de notre vie“ et se dédier au service de nos frères, en particulier les plus fragiles.
Réduire les armes au silence
Lors de ce Reginal Coeli, le pape François a également souhaité “que les armes soient réduites au silence et que la volonté de dialogue l’emporte pour donner“ à la Centrafrique “paix, et développement“.
Des nouvelles douloureuses nous parviennent de la République Centrafricaine, a exprimé le pape, confiant qu’il portait ce pays “dans son cœur“ depuis son voyage en novembre 2015. “Je suis proche de la population et des évêques, a-t-il affirmé et de tous ceux qui se dédient pour le bien du peuple et pour la coexistence pacifique“. Le pontife a ensuite assuré prier pour les morts et les blessés.
Une attaque dans une mosquée le 14 mai dernier à l’est de Bangui, a provoqué la mort d’au moins 26 personnes, alors que de nouveaux affrontements le 16 mai ont opposé des factions rivales à Bria (nord-est de la Centrafrique) faisant 17 morts, en majorité des civils.
Cath.ch