A Bruxelles comme ailleurs en Belgique, ils seront des dizaines de milliers à faire leur première communion, en particulier après Pâques.
Aujourd’hui, la diversité des origines culturelles et des pratiques chrétiennes des familles a amené les évêques catholiques à une plus grande souplesse et à une préparation plus intense. Les enfants seront en général en troisième primaire quand ils feront cette démarche et non plus en deuxième comme auparavant. Avant même un temps de catéchèse plus explicite, il y aura souvent un temps « d’éveil à la foi » organisé par les paroisses et unités pastorales. Les parents y seront associés de près en étant eux aussi invités à vivre ces temps de préparation. Les communautés paroissiales aussi seront d’avantage concernées par l’accompagnement des plus jeunes. On parlera ainsi de catéchèse intergénérationnelle.
Le Vicariat de Bruxelles vit depuis deux ans une nouvelle organisation. Mgr Kockerols et l’équipe responsable de la catéchèse « Grandir dans la foi » ont souhaité que les enfants vivent un processus d’accompagnement de trois ans à partir de 8 ans. A la fin de ce cheminement, les enfants reçoivent, parfois même au cours d’une même cérémonie, le sacrement de la Confirmation et de l’Eucharistie. Et si certains enfants n’ont pas encore reçu le baptême, ils seront auparavant baptisés.
Globalement en Wallonie, et dans le reste de la Belgique, les enfants célèbrent en général leur première communion en troisième primaire dans le cadre de leurs paroisses ou unités pastorales. Le report d’un an ou deux permet à l’enfant et aux parents une meilleure préparation.
Tommy Scholtes sj – Attaché de presse de la conférence épiscopale – Photo: Première communion (CCby Pawel Loj)