Les évêques de Malte ont publié leurs critères pour l’application du chapitre VIII d’Amoris laetitia. Le dernier numéro de L’Osservatore Romano en a fait l’écho.
L’île de Malte a été le dernier pays européen à légaliser le divorce. C’était en 2011. En revanche, les évêques maltais ont été les premiers a publié les critères pour permettre l’accès à l’eucharistie de divorcés remariés. Dans leurs recommandations rendues publiques le ! janvier dernier, Mgr Scicluna, archevêque de Malte, et Mgr Grech, évêque de Gozo, invitent à proposer un « processus de discernement » à celles « qui sont soit séparées, soit divorcées et qui sont entrées dans une nouvelle union », voire « un examen de conscience avec des moments de réflexion et de repentance ». Et précisent aux prêtres de « bien faire la distinction entre deux situations, car aucun cas n’est semblable à un autre ».
Être en paix avec Dieu
Au terme de ce discernement dans lequel la question de « la continence conjugale » devra être abordée, les évêques indiquent ensuite que si « une personne séparée ou divorcée vivant une nouvelle relation en arrive, avec une conscience informée et éclairée, à comprendre et croire qu’il ou elle est en paix avec Dieu, il ou elle ne peut être exclu de la participation aux sacrements de réconciliation et de l’Eucharistie ». Et, partant, cette personne peut aussi devenir parrain.
Dans leur texte, les évêques, demandent une attention particulière pour les personnes qui ont été des victimes innocentes de la séparation, du divorce ou de l’abandon, et de faire preuve de constance: pas d’extrême rigueur d’un côté et de laxisme de l’autre.
P.G. (avec La Croix)