Le président socialiste du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Philippe Courard, a plaidé ce mardi pour la constitution d’un réseau unique d’enseignement, afin de pouvoir générer des économies. Le Segec a aussitôt répliqué que ce raisonnement purement économiquement était sans fondement.
Dans un communiqué titré "Liberté d'enseignement: pas un vain mot !", le Segec a vertement répondu à Philippe Courard quand à sa volonté de fusionner tous les réseaux d'enseignement. Selon le Secrétariat de l'enseignement catholique, une telle fusion "serait insoutenable pour les finances publiques, tant du point de vue des bâtiments que du subventionnement des écoles", en faisant remarquer au passage que les subventions de fonctionnement des écoles libres sont nettement inférieures à celle de l’officiel.
Par ailleurs pour le Segec, cela mettrait enfin à néant la liberté d’enseignement: la liberté d’organiser des écoles et la liberté de choix pour les parents. Or, rappelle-t-il, "la confiance constante et même croissante des parents dans l’enseignement catholique ne se dément pas au fil des ans: dans la communauté française, cinq élèves sur dix sont scolarisés dans l’enseignement libre catholique." Et les travaux préparatoires du Pacte pour un enseignement d’excellence "ont montré la plus-value qu’apporte cet enseignement dans notre système éducatif", ajoute le Segec.
Ces déclarations interviennent alors que sort aujourd’hui en librairie un ouvrage qui retrace l’histoire de cet enseignement dans notre pays est au service de la société depuis deux siècles. "L’enseignement catholique en Belgique : Des identités en évolution" (paru chez Averbode-Erasme).
P.G.
Le SeGEC représente l’enseignement fondamental, secondaire, supérieur et de promotion sociale catholique ainsi que les Centres PMS libres.