Une soixantaine de prêtres se sont retrouvés à Tournai ce vendredi 3 juin. Ils ont vécu le Jubilé de la Miséricorde en relation avec leurs confrères qui sont en ce moment à Rome.
Assemblée inhabituelle ce vendredi 3 juin au matin en la Cathédrale de Tournai : les prêtres étaient aussi nombreux que les fidèles laïcs… C’est que de nombreux prêtres étaient venus des quatre coins du diocèse. Ils répondaient ainsi à l’invitation de Mgr Harpigny. Dans son mot d’accueil, l’Evêque disait, évoquant les prêtres qui ont pu aller à Rome fêter ce jubilé : « Comme pour d’autres diocèses, j’ai proposé aux prêtres de célébrer ce Jubilé à la Cathédrale et de passer aujourd’hui par le porte sainte. »
C’est après l’homélie de Mgr Harpigny que cette longue cohorte de prêtres est ressortie de la Cathédrale par la porte « habituelle » pour y rentrer à nouveai en franchissant la Porte sainte. Avant cela, tous avaient redit leurs promesses sacerdotales. Et en finale ils ont dit ensemble la prière du Pape pour l’année jubilaire.
Cette célébration a aussi été mise à profit pour congratuler les prêtres ordonnés depuis 5 ans ou un multiple de 5. D’ordinaire, cette liste est lue lors de la Messe Chrismale, mais on se souvient qu’en raison des attentats du 22 mars dernier, la célébration n’avait pu se dérouler à Lobbes comme prévu. Hier, c’est Philippe Pêtre, doyen principal de Thudinie, qui a cité les noms des jubilaires, depuis l’abbé Bruno Vandenbulcke, ordonné voici 5 ans, jusqu’aux abbés Jacques Clémens et Léon Goret, ordonnés voici 80 ans… Cela méritait bien des applaudissements.
Dans son homélie, Mgr Harpigny a évoqué différentes facettes de la vie d’un prêtre : « Aujourd’hui, a-t-il notamment dit, l’expérience de l’appel à devenir prêtre, la mémoire du temps de formation et la relecture des diverses missions reçues nous ont certainement transformés en profondeur. Et s’il y a eu des moments de doute, des épreuves, des obstacles, des chutes, nous n’avons pas à rougir. C’est l’expérience de tout disciple du Christ. Quand on regarde la vie des apôtres avant la mort de Jésus, on se retrouve bien souvent dans l’un ou l’autre, et on ne perd pas confiance. »
Et plus loin : « Aujourd’hui, l’expérience de l’appel à devenir prêtre, la mémoire du temps de formation et la relecture des diverses missions reçues nous ont certainement transformés en profondeur. Et s’il y a eu des moments de doute, des épreuves, des obstacles, des chutes, nous n’avons pas à rougir. C’est l’expérience de tout disciple du Christ. Quand on regarde la vie des apôtres avant la mort de Jésus, on se retrouve bien souvent dans l’un ou l’autre, et on ne perd pas confiance. »
