Il a fallu à peine neuf mois pour faire disparaître les traces de l’incendie qui, le 22 août dernier, se déclarait dans l’église Saint-Antoine à Harre (Manhay). Grâce aux nombreuses bonnes volontés, très vite, le sanctuaire avait pu reprendre ses activités. Dimanche 8 mai, l’abbé Dehotte, curé de Saint-Antoine, accueillera les pèlerins dans la chapelle remise à neuf.
La légende veut qu’un berger qui s’était perdu dans les bois de l’Ardenne se soit adressé à saint Antoine de Padoue pour retrouver son chemin. En signe de remerciement, le berger avait fait construire une petite chapelle. C’est ainsi que la chapelle Saint-Antoine de Manhay est toujours, aujourd’hui, un lieu très fréquenté par les pèlerins.
Le dimanche 8 mai prochain sera un jour de fête à la chapelle de Manhay. Les pèlerins retrouveront la chapelle construite au 19eme siècle telle qu’elle était jusqu’à l’incendie du 22 août dernier qui avait sérieusement endommagé les lieux. Des bougies sans doute mal éteintes seraient à l’origine de ce sinistre.
La fumée avait noirci les murs de la chapelle. Les statues de sainte Rita, de l’Enfant Jésus et de saint Pérégrin prié en cas de cancer avaient, elles, été détruites par les flammes. Des dégâts importants.
Immédiatement, on a constaté un vaste élan de solidarité. Un petit local a été aménagé pour permettre aux pèlerins de venir prier, déposer une bougie… Deux jours plus tard, un module préfabriqué pouvant accueillir une centaine de personnes était placé sur le site ce qui a permis de continuer à célébrer les offices. Tout cela, c’était bien sûr du provisoire.
Aujourd’hui, électriciens, plafonneurs, peintres… ont terminé leur travail. Le dimanche 8 mai, à 16h, c’est dans une chapelle entièrement remise en état que les pèlerins seront accueillis pour l’eucharistie présidée par l’abbé Christian Dehotte, curé de Saint-Antoine. Eucharistie qui sera suivie du verre de l’amitié. Une manière, tous ensemble, d’oublier cet incendie. Un beau moment d’émotion en perspective pour tous les habitués de ce lieu mais aussi pour les gestionnaires du sanctuaire Saint-Antoine, Max Licher, diacre permanent et son épouse.
Une aide
Ces travaux ont un coût. L’assurance est intervenue pour une large part, la fabrique d’église se mobilise également de son côté mais il reste des frais imprévus. Votre contribution reste la bienvenue. Un compte »Solidarité Chapelle Saint-Antoine » a été ouvert : BE38 7555 4644 1772.
(Diocèse de Namur)