Audience : « quand les nations ouvrent leurs portes… »


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Audience : « quand les nations ouvrent leurs portes… »
Par Anne-Françoise de Beaudrap
Publié le
2 min

ANSA972987_LancioGrandeLe pape François a évoqué le sort des réfugiés et des migrants d’aujourd’hui lors de l’audience générale place Saint-Pierre, ce mercredi 16 mars 2016. En citant le livre du prophète Jérémie qui parle de «la miséricorde de Dieu» qui «se présente avec toute sa capacité de réconforter et d’ouvrir le cœur des affligés à l’espérance», le pape a ainsi fait référence à l’actualité à plusieurs reprises, évoquant très clairement le sort des réfugiés qui tentent de rejoindre l’Europe.

Quand Jérémie annonce le retour d’Israël sur sa terre, c’est «le signe de l’amour infini de Dieu le Père qui n’abandonne pas ses enfants mais en prend soin et les sauve». Cette histoire, le pape la compare à l’Albanie qui, «après tant de persécutions et de destructions est parvenue à se lever dans la dignité et dans la foi».

Mais le pape ne s’est pas contenté de faire allusion à l’Albanie qu’il a visitée en septembre 2014. Il a évoqué directement ceux qui vivent «une sorte d’exil, quand la solitude, la souffrance, la mort nous font penser que nous avons été abandonnés par Dieu». «Combien de nos frères, a-t-il poursuivi, vivent en ce moment une situation vraiment dramatique d’exil, loin de leur patrie, avec dans les yeux les ruines de leurs maisons, dans le cœur la peur, et souvent, malheureusement, la douleur de la perte d’êtres chers».

Et de regretter que «quand ils cherchent à entrer, on leur ferme la porte», et «ils sont là, à la frontière, parce que tant de portes et tant de cœurs sont fermés». De là cet appel indirect aux Etats européens pour qu’ils accueillent les réfugiés qui quittent la Syrie ou l’Irak.

A ces situations dramatiques, Dieu apporte un message de «consolation». Il n’est pas «absent». «Dieu est proche, et réalise de grandes œuvres de salut pour qui a confiance en lui». Le pape exhorte ainsi les fidèles à ne pas «céder à la désespérance, mais à continuer à être sûrs que le bien triomphe toujours du mal», car «Dieu aime d’un amour sans fin que pas même le péché ne peut freiner et grâce à lui le cœur de l’homme se remplit de joie et de consolation».

(Radio Vatican)

Catégorie : Eglise Belgique

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