Les grands du Patro de Bolland
A Bolland, les deux dernières années Patro constituent ce que nous avons coutume d’appeler «le projet». Ce projet, c’est un peu l’aboutissement du parcours de patronné. La cerise sur le gâteau, le couronnement que chacun attend avec impatience.
Septembre 2014, nous y voilà. Cinq animateurs motivés prêts à démarrer une nouvelle aventure avec une équipe de jeunes soudée bien que très hétérogène. Des personnalités bien diverses, un cocktail détonant. L’objectif final? Partir en voyage humanitaire. Où ça? A l’époque, nous n’en avions pas encore la moindre idée. Concrétiser un tel projet, ça demande évidemment un certain budget. Il a donc fallu en prévoir, des activités. Des tas. Entre les services à des anniversaires, les car-wash et autres foires et marchés, on peut dire que nous n’avons pas chômé. Et ça y est, nous voilà déjà arrivés au bout de ces deux années mouvementées.
Entre-temps, nous avons évidemment réfléchi plus concrètement à la destination vers laquelle nous allions nous envoler. Si nous n’avions pas vraiment de préférence ou d’idée fixe (notre objectif étant avant tout de faire de l’humanitaire, de découvrir une culture, quelle qu’elle soit), le virus Ebola a d’emblée rayé l’Afrique de notre liste. Au fur et à mesure de nos recherches, nous avons eu des contacts avec un membre du patro de Charneux, qui nous a rapidement convaincus de porter notre choix sur la Thaïlande, pays qu’il avait lui-même eu l’occasion de découvrir avec un groupe de jeunes quelque temps auparavant et dont il nous a largement vanté les mérites.
Nous aussi, nous avions envie de vivre cette aventure qui, cela ne fait aucun doute, leur a beaucoup apporté. Nous ne partons pas vraiment dans «l’inconnu» puisque les deux semaines d’humanitaires sont chapeautées par DaLaa, organisation locale qui a tout de suite répondu avec enthousiasme à nos mails.
Le décompte est lancé
A l’heure où j’écris cet article, nous sommes à un mois du jour J, à quelques jours près. Et l’excitation est grande, très grande. Chacun d’entre nous a hâte de sortir de son petit confort et d’aller découvrir pendant trois semaines ce qui se passe à l’autre bout du monde. C’est dans le sud de la Thaïlande, au cœur d’un petit village autosuffisant d’environ 700 habitants, que nous serons accueillis. Les tâches qui nous attendent sont, nous a expliqué l’organisation, aussi bien physiques (travaux dans les jardins, constructions) qu’«intellectuelles» (aide aux devoirs pour les enfants). Si l’aventure est certes un peu stressante (préparatifs et autres «tracasseries»), nul doute qu’elle en vaudra le détour! Thaïlande, nous voici!
Pour les Grands du Patro de Bolland, Ines ANDRÉ, in Eglise de Liège, juillet-août 2015
