Dans la lutte contre les conséquences du changement climatique, le Saint-Siège demande à la communauté internationale «une attention particulière pour les plus vulnérables», qui sont «les plus pauvres» des pays en développement.
Depuis la tribune de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi (photo) a encouragé «des efforts qui favorisent le bien, le respect de la dignité humaine et une attention particulière pour les plus vulnérables». Le représentant permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, a exprimé la préoccupation du Saint-Siège pour «les personnes les plus pauvres des pays les plus vulnérables», qui paieront «le plus lourd tribut» des conséquences du changement climatique alors qu’elles n’ont «presque aucun rôle» dans ce changement.
Il a appelé la communauté internationale à «s’engager à réduire les émissions de dioxyde de carbone à un niveau minimum» et à «financer les mesures d’adaptation aux impacts du changement climatique nécessaires aux peuples vulnérables». Cette «solidarité» est indispensable car les plus pauvres des pays en développement dépendent de ressources «sensibles au climat» pour leurs moyens de subsistance. Les pays développés et les pays en développement partagent une responsabilité commune envers l’environnement: «ils constituent l’unique famille humaine de cette terre avec la mission commune de gérer et protéger la création pour les générations futures», a-t-il conclu.
Radio Vatican