A l’occasion de la journée mondiale des malades, Caroline Werbrouck, Déléguée épiscopale du Vicariat de la Santé du Diocèse de Liège, nous invite à nous laisser toucher par les patients et les soignants. «Nous sommes invités à être non seulement solidaires des personnes touchées par la maladie, la souffrance physique et psychique, à être solidaires de ceux qui les soignent et les soutiennent et de reconnaître en eux l’image de Dieu. Ce Dieu qui n’est jamais bien loin du vulnérable ou de celui qui s’en fait proche. » Lire l'intégralité de son appel ci-dessous !
Ce 11 février 2015, en la fête de notre Dame de Lourdes, nous célébrons la 23 ième journée mondiale des malades
, nous sommes invités à être non seulement solidaires des personnes touchées par la maladie, la souffrance physique et psychique, à être solidaires de ceux qui les soignent et les soutiennent et de reconnaître en eux l’image de Dieu. Ce Dieu qui n’est jamais bien loin du vulnérable ou de celui qui s’en fait proche.
Qui n’a pas été touché par le courage d’un patient, petit ou grand, se battant contre une maladie grave gardant parfois un humour et même souvent une attention pour ceux qui le soignent ?
Qui n’a pas été ému par la douceur d’un soignant qui fait « un peu plus » que l’acte technique par respect pour celui ou celle qui dans sa fragilité lui est confié ?
S’il est vrai que le monde de la santé devient un lieu où « le chiffre » et « le rendement » empiètent sur l’humain, où la « paperasse » semble écraser les soignants, il nous est donné d’y voir beaucoup d’hommes et de femmes, médecin, infirmier, psychologue, aide-soignant, équipes d’aumônerie, brancardier, toutes les petites mains, se donner sans compter aux côtés des familles au service de ceux en qui ils reconnaissent un frère, une sœur en humanité et parfois même dans la Foi.
Nous sommes invités au contact des malades et de ceux qui les soutiennent, à revoir nos priorités et à mettre la relation au cœur de notre agir et de notre être, à reconnaître la fragilité comme constitutive de notre condition humaine et de notre mission d’hommes et de femmes et de chrétiens.
Aujourd’hui dans son message, à l’occasion de cette journée, notre Pape François est très clair : « Le temps passé à côté du malade est un temps sacré ! ».
Caroline Werbrouck
Déléguée épiscopale du Vicariat de la Santé du Diocèse de Liège
