Selon le quotidien français « Le Parisien », le Mali s’est opposé à accueillir le corps du jihadiste, Amédy Coulibaly. Il devait, en effet, être enterré au Mali, pays où ses parents sont nés.
La dépouille du terroriste et auteur d’une prise d’otages meurtrière de l’Hyper Cacher de Paris, il y a deux semaines, devait être transférée par avion à Bamako, capitale du Mali. Mais, après un « refus de dernière minute des autorités maliennes », le corps de Coulibaly était de retour mardi soir à l’institut médico-légal où il était jusque-là conservé. Les autorités maliennes ne se sont pas expliquées sur les raisons du refus.
Selon la loi française
En cas de décès, la loi française stipule que les proches du défunt doivent demander l’autorisation d’inhumation au maire de la commune du cimetière choisi. Théoriquement, les élus des communes où il habitait, où il est mort ou celle qui abrite un caveau familial ne peuvent refuser. D’après Le Parisien, ni la mairie de Grigny, en banlieue parisienne, d’où était originaire Amédy Coulibaly, ni celle de Viry-Châtillon, où il était inscrit sur les listes électorales, n’ont reçu de demande d’inhumation. Ses proches auraient donc demandé à ce qu’il soit enterré au Mali, pays de ses parents.
Cette affaire rappelle celle de Mohammed Merah, le « tueur au scooter » de Toulouse. Né de parents algériens, ces derniers avaient demandé son inhumation en Algérie et essuyé un refus formel des autorités concernées. Merah avait donc été discrètement enterré dans un cimetière près de la « ville rose ».
SB/ JA