Au cours de l’année dernière, 22.452 personnes ont perdu la vie suite à des désastres naturels. C’est nettement moins que les années précédentes. Dans le même temps, pourtant, la fréquence et la gravité des phénomènes extrêmes s’est accrue.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) ont publié un rapport dans lequel elle recense le nombre de victimes de catastrophes naturelles en 2013. Au total, l’IFRC dénombre 22.452 personnes tuées par des catastrophes naturelles en 2013, un chiffre nettement plus faible que la moyenne annuelle de 97.954 tués entre 2004 et 2013. En novembre 2013, le typhon Haiyan, qui a frappé la province de Leyte aux Philippines, a été le plus meurtrier avec au moins 7.986 tués. Les inondations provoquées par la mousson en Inde ont été la deuxième catastrophe la plus meurtrière avec 6.054 tués.
La pire année de cette décennie avait été 2004, où 242.829 personnes avaient péri, principalement suite au tremblement de terre et au tsunami qui avait suivi dans l’océan Indien. Le nombre de personnes affectées par des catastrophes naturelles, 100 millions majoritairement en Asie, est aussi le plus faible de la décennie. Mais le responsable de l’étude, Terry Cannon, souligne qu’il faut rester prudent dans ces comparaisons annuelles et appelle à regarder la capacité des pays à se préparer à une catastrophe.
Les changements économiques rapides, la croissance de la population et l’urbanisation dans les pays en développement soumettent de plus en plus de gens aux risques en cas de catastrophe naturelle, alors que les experts mettent en garde contre la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes avec le réchauffement de la planète, note le rapport.
MVL (avec Belga)