Nouvelle étape dans la réforme du Vatican: un « nouveau cadre économique » a été présenté ce mercredi en Salle de presse du Saint-Siège.
Le Secrétariat pour l’Economie, institué le 24 février dernier par le pape François, a lancé une série d’initiatives « importantes » visant à « améliorer la gestion économique et administrative du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican ». Le cardinal George Pell (photo), préfet du Secrétariat pour l’Economie, a exposé dans les grandes lignes, ces changements « essentiels » pour rectifier « les faiblesses » et les « risques identifiés », précisant que ces réformes suivent les recommandations de la Commission pontificale d’étude sur l’organisation de la structure économique et administrative du Saint-Siège (COSEA).
Ces initiatives ont été approuvées par le pape en personne.
Changement à la tête de l’IOR
Tout d’abord, l’IOR (Institut pour les Œuvres de religion change de direction: comme pressenti, le financier français Jean-Baptiste de Franssu remplace Ernst von Freyberg pour lancer la deuxième phase de réforme de la « Banque du Vatican ». Jean-Baptiste de Franssu est membre du Secrétariat à l’Economie. Il vit à Bruxelles et est marié à une Belge. Il dirigeait une société de conseil en fusion-acquisition. Père de quatre enfants, il est membre du bureau de l’ONG catholique « Alliance mondiale de la jeunesse », qui défend la famille.
Une autre réforme concerne l’Administration du patrimoine du siège apostolique (APSA). Sa section ordinaire est transférée au Secrétariat pour l’économie par un Motu Proprio. La gestion des biens du Saint-Siège revient désormais au dicastère chargé de contrôler et de surveiller les agences du Saint-Siège, en l’occurrence les politiques et procédures d’acquisition. Le reste du personnel de l’APSA se consacrera à un rôle de trésorerie du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican. L’APSA jouera le rôle de Banque centrale du Vatican avec pour mission numéro un de renforcer les relations avec les autres banques centrales, comme le prévoit le comité d’experts sur l’évaluation des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (Moneyval).
D’après Radio Vatican