Avec l’adjonction du cardinal Secrétaire d’Etat Pietro Parolin, le petit conseil des cardinaux du pape François devient un peu plus… neuf.
Ils ne sont plus huit, mais neuf! Le petit conseil créé par le pape François pour l’assister dans la réforme de la Curie romaine n’est plus composé de seulement huit cardinaux, mais il a accueilli également le nouveau Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin.
La présence du cardinal italien était d’autant plus requise que sa propre institution (la Secrétairerie d’Etat) figurait à l’ordre du jour de cette cinquième session de travail des cardinaux.
Les proches du pape sont justement occupés à imaginer une nouvelle structure pour le gouvernement central de l’Eglise; après s’être intéressés à l’organisation de l’Etat de la Cité du Vatican, ils ont étudié avec celle de la Secrétairerie d’Etat. Celle-ci, actuellement divisée en une section d’affaires générales et une section diplomatique, pourrait voir partir sa section « affaires générales » (qui s’occupe de l’administration interne) vers le Gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican. Mais cette éventuelle fusion serait étonnante, car le nouvel organe serait sur deux champs à la fois: le Vatican en tant qu’Etat et l’Eglise en tant qu’institution. D’autres dicastères pourraient être fusionnés, ce qui expliquerait pourquoi plusieurs cardinaux n’ont pas encore été confirmés à leur poste.
Il faut dire que la Secrétairerie d’Etat est devenue une institution absolument incontournable au cours du XXe siècle, au point de faire l’objet de critiques au cours des débats précédant le dernier conclave.
Les cardinaux ont également discuté de l’avenir de l’Institut pour les œuvres de religion (IOR), la « banque du Vatican », déclarant qu’elle était en « phase de transition ». On estime notamment que le président actuel, Ernst von Freyberg, pourrait bientôt être remplacé.
M. B. (avec La Croix)