Les villageois et paroissiens d’Oisy, dans la commune de Bièvre, se sont rassemblés pour prendre part à la symbolique remise du coq sur le clocher de leur église.
Ils étaient de tous les âges à s’être rassemblés à Oisy pour participer à la remise du coq sur le clocher de l’église. Outre les enfants, ados et habitants, le député-bourgmestre David Clarinval a également remercié les mandataires communaux, le personnel de l’entreprise Toitex ainsi que le diacre Xavier Voghel pour leur présence et participation à l’événement. Dans son discours, David Clarinval a également rappelé quelques significations symboliques de la présence d’un coq sur le clocher d’une église. Très matinal, le coq est considéré, depuis l’antiquité, comme celui qui commandait au soleil de se lever. Un culte lui fut rapidement dédié dans toute l’Asie mineure. Le volatile était à l’époque consacré à divers dieux du calendrier solaire ou lunaire. On retrouve d’ailleurs toujours cette symbolique sur les horloges astronomiques.
Courage, protection…
Le coq, a ajouté le bourgmestre, symbolise aussi le courage, la vigilance et l’ardeur sexuelle. Du temps des Romains, le coq était également utilisé pour prédire l’avenir. En Chine, il incarne la protection et représente les vertus civiles et militaires ainsi que le courage, la bonté et la confiance. Il occupe d’ailleurs une place dans l’horoscope chinois.
La prière dès le chant du coq
Le monde chrétien a lui aussi bon nombre de légendes liées au coq. La plus plausible est sans doute celle qui explique la prière matinale des fidèles, dès le chant du coq avant que ne soient construits les clochers. Après, l’oiseau fut symboliquement placé sur le clocher.
D’autres évoqueront le déni de Pierre qui, au cours de la Passion, avait été interrogé sur les liens qu’il entretenait avec Jésus. A chaque interrogation, Pierre avait nié, avant le chant du coq. Certains disent aussi qu’il pleurait dès qu’il entendait chanter un coq et qu’il demanda que le volatile soit placé en haut du clocher pour lui rappeler son repentir.
S.T. (d’après l’Avenir)