Réchauffement climatique : l’Europe paiera très cher si elle n’agit pas


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Réchauffement climatique : l’Europe paiera très cher si elle n’agit pas
Par La rédaction
Publié le - Modifié le
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Mercredi 25 juin, la Commission européenne a publié une étude dont les résultats prévoient un gouffre financier vertigineux lié aux conséquences du réchauffement climatique.

Si rien n’est entrepris pour lutter davantage contre le réchauffement climatique, une étude a calculé qu’il faudrait à l’Union européenne pas moins de 190 milliards d’euros pour y faire face jusqu’à la fin des années 2080. Taux de mortalité, incendies, inondations, dérèglements, tout est en hausse et "même les tournesols ne résistent pas à la chaleur," peut-on lire sur le site du Vif.

Selon l’étude, financée par le Centre de recherche de la Commission, l’Union européenne devrait perdre 1,8% du PIB qu’elle enregistre actuellement. Les chercheurs ont également étudié la période 2071-2100, période à laquelle le prix à payer pour la hausse de mortalité serait le plus élevé avec un montant estimé à 120 milliards d’euros. Outre ces dépenses astronomiques, s’ajoutent les dégâts des côtes (42 milliards) et ceux liés au secteur agricole (18 milliards).

Les coûts seront d’autant plus élevés que certains facteurs déterminants ne sont pas pris en compte dans cette analyse. A titre d’exemple, les auteurs précisent que "les dommages infligés à la biodiversité ou aux écosystèmes ne peuvent pas être monétisés et n'ont donc pas été inclus dans les calculs".

L’urgence de passer à l’action

Dans un communiqué, la commissaire au Climat, Connie Hedegaard, a affirmé la nécessité d’agir rapidement. "Ne rien faire est clairement la solution la plus onéreuse", a-t-elle déclaré. La réduction des gaz à effets de serre doit être une priorité. Un calcul estime en effet qu’un réchauffement de moins de 2 degrés de moyenne par rapport à l’ère industrielle pourrait réduire l’addition européenne de 30%. Le GIEC , le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, a affirmé en avril dernier qu’une telle réduction était réaliste à condition d’agir urgemment.

La Commission européenne espère pouvoir compter sur l’accord et l’engagement des 28 Etats membres de réduire de 40% leurs émissions de gaz à effet de serre avant 2050.

S.T.

Catégorie : International

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