D’or et de feu, les nouveaux vitraux de la chapelle du Séminaire de Namur racontent de façon symbolique les sept sacrements, ou plutôt ce que ceux-ci sont susceptibles de rayonner en chacun de nous. Une œuvre de l’artiste flamand Joost Caen.
En 2009, Joël Rochette, président du Séminaire de Namur, et Joost Caen, maître-verrier de la région d’Anvers, entrent en contact via le site internet de ce dernier (www.joostcaen.be). Le chanoine Rochette découvre alors les créations de l’artiste flamand. Un style reconnaissable entre tous, dépouillé, humble et contemporain, que l’on retrouve dans de nombreuses réalisations en Flandre, en Allemagne et en Italie. Mais c’est en 2011 que les choses bougent vraiment. »On a alors beaucoup discuté », explique-t-il. »Le projet a été mûri. On ne voulait pas quelque chose de figuratif, car la chapelle est suffisamment chargée de mosaïques, statues et stations du chemin de croix. On voulait que les vitraux laissent passer la lumière, ce qui veut dire peu de plomb, pas de couleurs sombres, mais les couleurs or et feu, qui sont les couleurs symboliques de Dieu dans la Bible. » Et d’ajouter: »Nous souhaitions qu’ils laissent deviner l’extérieur: arbres, maisons et véhicules, car une chapelle de séminaire ne peut être un cocon que rien ne viendrait troubler. »
Et avec sept fenêtres dans la chapelle, le thème s’est vite imposé: celui des sacrements. La destination des œuvres de Caen était donc toute trouvée: devenir des outils de catéchèse. Elles renouent ainsi avec la tradition première des vitraux qui étaient d’enseigner la Bonne Parole.
Aujourd’hui, les vitraux peuvent être admirés dans la chapelle située rue du Séminaire, 11 à Namur. Elle est ouverte du lundi au vendredi, de 8h à 17h, et le samedi de 8h à12h.
AS/SB
Lire l’intégralité de l’article d’Alain Savate sur: www.diocesedenamur.be