La Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC) connaît actuellement une situation financière délicate. Le premier syndicat du pays, qui emploie 3.700 personnes a obtenu le droit de prépensionner sans réembaucher.
Interrogé par le journal le Soir, le secrétaire général de la CSC Claude Rolin ne cache pas qu'une réflexion en profondeur suit son cours au syndicat chrétien: "Nous devons nous moderniser avec des moyens comptés", déclare-t-il. D'après le Soir, la CSC fait face à une diminution importante de ses recettes. Les montants ne sont pas communiqués mais le journal indique que le syndicat a connu trois écueils financiers qui l'obligent à repenser son fonctionnement. Il y a d’abord les conséquences de la débâcle de Dexia, dont le holding chrétien Arco était un actionnaire important. Les organisations liées à Arco, dont la CSC, ont perdu des recettes très importantes. Le syndicat a aussi été privé de moyens de l’Onem. En Belgique, les organisations syndicales effectuent elles-mêmes le paiement des allocations de chômage. Elles reçoivent pour cela des subventions de l’Onem, lesquelles ont été dernièrement rabotées ou non indexées. Enfin, le nombre de nouveaux affiliés serait moins important que par le passé.
Des mesures sociales devraient intervenir prochainement mais d'autres mesures de relance des affiliations ou de réorganisation sont également à l'étude.
MVL, d'après Le Soir - photo: CSC Luxembourg ©csc-en-ligne.be