Social : vers un cadre légal pour les horaires flottants


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Social : vers un cadre légal pour les horaires flottants
Par Pierre Granier
Journaliste de CathoBel
Publié le - Modifié le
2 min

Travail-flexibiltéPatrons et syndicats sont en négociation sur la question des horaires flottants à la demande du travailleur. Si le principe est acquis, restent les modalités d'application et de contrôle.

Moduler ses horaires en fonction des semaines, pour, par exemple, mieux les accorder avec les besoins et les contraintes de la vie familiale, est une pratique déjà en vigueur dans de nombreuses entreprises qui passent alors des accords avec leurs salariés. Mais parfois, ces arrangements ne sont pas conformes avec la législation. D'où la nécessité de fixer un cadre clair à cette pratique, ce à quoi travaillent en ce moment les représentants des salariés et du patronat. Et selon le quotidien De Morgen, les négociations sont sur le point d'aboutir.
Sur le principe, les partenaires sociaux sont d'accord pour qu'un travailleur puisse demander de pouvoir moduler, dans une certaine mesure, ses horaires de travail d'une semaine à l'autre. Les discussions portent en ce moment sur les modalités de contrôle du respect des horaires.
La FGTB plaide pour un système qui permette la transparence (le pointage par exemple), et qui ne se retourne pas contre le salarié en lui imposant des horaires qui ne lui conviendraient pas, mais qui permettraient davantage de flexibilité dans l’entreprise. Les partenaires sociaux pourraient arriver à un accord d'ici la fin de l’année.
Par ailleurs, mais toujours en matière de flexibilité, un nouveau contrat de travail est également en discussion. Il s'agit d'un contrat à temps partiel (3/4) qui serait effectué pour certaines semaines à mi-temps et pour d'autres à temps-plein, mais avec une rémunération identique chaque mois.

P.G.

Catégorie : Belgique

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